Afrique/Technologie : L’Afrique en pleine révolution numérique selon Laurent Lamothe

Afrique/Technologie : L’Afrique en pleine révolution numérique selon Laurent Lamothe

Barbancourt le rhum des connaisseurs Avant sa participation au forum de MEDays 2019 à Tanger (Maroc), l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe soulignait la nécessité d’une coopération Sud-Sud face à l’accélération de la révolution numérique, sur le plateau de l’émission L’Invité de Medi1 TV Afrique.   S’appuyant sur sa double expérience d’entrepreneur et de

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Avant sa participation au forum de MEDays 2019 à Tanger (Maroc), l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe soulignait la nécessité d’une coopération Sud-Sud face à l’accélération de la révolution numérique, sur le plateau de l’émission L’Invité de Medi1 TV Afrique.

 

S’appuyant sur sa double expérience d’entrepreneur et de chef d’État, l’ancien Premier ministre interpelait également les gouvernements africains et les autres acteurs internationaux sur l’urgence d’investir plus que jamais dans les Start-Ups qui sont au cœur même de cette révolution numérique en Afrique, alors que la grande majorité des applications et des contenus en usage dans le monde proviennent encore des pays occidentaux.

M. Lamothe n’en était pas à sa première intervention du genre. Dans ses années à la tête du gouvernement haïtien, il accordait déjà une importance primordiale au rôle des nouvelles technologies dans le développement socioéconomique de son pays natal et à la nécessité de promouvoir l’accès à l’éducation pour tous comme fondement d’une société numérique prospère et inclusive. Aujourd’hui, en tant qu’acteur du monde numérique, il multiplie les occasions de faire rayonner cette vision inclusive et progressiste.

” Avec plus de 500 millions de Smartphones pour un milliard d’habitants, le continent africain est en pleine révolution numérique”, fait-il remarquer, soulignant du même souffle l’énorme travail qu’il reste néanmoins à accomplir particulièrement en matière d’infrastructures.

 

 

Selon lui, ” la technologie a [aboli] toutes les frontières.“ Elle permet aujourd’hui aux jeunes de communiquer entre eux partout sur la planète. Cette nouvelle génération a déjà emboité le pas à la révolution initiée par les Start-Ups. Il incombe maintenant aux gouvernements, au secteur privé ainsi qu’aux organismes internationaux de renforcer les investissements en ce sens. Car Laurent Lamothe considère les Start-Ups comme la pépinière qui alimentera non seulement cette révolution numérique en Afrique, mais qui permettra également de l’africaniser à travers le développement et l’adaptation des applications sur l’ensemble du continent.

Pour y parvenir, soutient l’ancien Premier ministre, “ il est excessivement important que ces Start-ups reçoivent des investissements, notamment du secteur public, pour que les marchés africains puissent s’ouvrir sur le monde dans une évolution numérique saine et harmonieuse “

 

Optimiste quant à l’avenir de l’Afrique numérique, Laurent Lamothe souligne toutefois les défis inhérents à celle-ci. D’importantes lacunes en matière d’accès à l’électricité et à l’Internet à haut débit ralentissent en effet ce développement numérique.

Il suggère plusieurs voies pour favoriser cette Afrique numérique : investir davantage dans les jeunes et dans les incubateurs, raccorder les villes à la fibre optique pour solutionner les problèmes d’Internet à haut débit et, surtout, promouvoir une véritable coopération Sud-Sud. Ce dernier point représente pour lui un facteur primordial dans la mesure où la coopération Sud-Sud est plus susceptible de favoriser en tout premier lieu le développement des pays du Sud.

Il cite en exemple le modèle de coopération Sud-Sud qui existait entre Haïti et le Maroc alors qu’il dirigeait lui-même le gouvernement haïtien. Le Maroc, rappelle-t-il, avait alors fourni des bourses d’études dans différents domaines à plus d’une centaine de jeunes haïtiens.

 

La coopération entre les pays est très importante pour le développement “, souligne l’ancien Premier ministre. ” Mais cette coopération doit s’établir sans intérêts voilés. Ce doit être une coopération de coeur à coeur. “

 

 

 

 

Haiti24

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