Culture : Franco Love dépeint l’industrie musicale haïtienne dans “F*ck HMI”

Culture : Franco Love dépeint l’industrie musicale haïtienne dans “F*ck HMI”

Le rappeur Franco Love passe au peigne fin le comportement des promoteurs et des animateurs dans l’industrie musicale haïtienne, dans son dernier tube intitulé “F*ck HMI”, aux côtés de sa fille qui veut suivre les traces d’un père désappointé.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Et cette fois l’artiste à caractère social a tiré à boulet rouge sur les animateurs qui, selon lui, sont animés seulement par l’esprit du gain sans penser à leur mission première consistant à “promouvoir la musique haïtienne”.

Le fond de son œuvre est nourri d’indignation et de frustration. Un texte qui ranime toutes les déceptions qu’un jeune talent, évoluant dans la musique haïtienne, peut endurer tout au long de sa carrière suivant son origine.

En dépit des sacrifices consentis, souvent pendant des heures entières avant de produire un son, avec la certitude que, cette fois, du moins, le succès de sa musique ne tromperait pas ses efforts, chaque fois il était frappé de la même déception, déplorant que ses œuvres aient été bafouées, sous-estimées sous prétexte qu’il ne fait partie d’un secteur ou du moins qu’il n’a pas payé pour que son talent soit apprécié.

Pour lui, l’expansion des réseaux sociaux est le nouveau terrain pour les animateurs cupides, qui se livrent dans une démarche partisane affaiblissant le secteur, pour asseoir leurs influences et leurs pratiques déloyales. Ignorants, livrés aux vices les plus honteux, ces animateurs avides de profit, selon lui, ne devraient pas s’attabler aux côtés des journalistes respectueux.

Si Franco Love a dépeint dans sa musique les conduites des animateurs, il a toutefois évoqué le comportement de certains artistes qui ont refusé de partager la même scène avec d’autres chanteurs pour des raisons inavouées.

La musique largement partagée sur la toile a suscité la grogne chez des animateurs dont certaines strophes de la musique comportent leur nom. C’est le cas du journaliste Carel Pèdre qui a interpellé l’artiste dans un space sur Twitter.

« Pou w jwenn Biography fòk ou al kay Carel
Gen kòb twòp ti jèn Atis nou manje k ap bann k*karel ».

Amené à s’expliquer sur cette partie de la musique, Franco Love a répondu qu’il a évoqué le nom de Carel pour la construction du rime. Pourtant, d’autres personnes ont été l’objet de critiques parce qu’il a été leur victime. C’est le cas du blogueur “Sagès Nèt Ale”.

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