Des juges mettent en question la volonté réelle du CSPN de lutter contre l’insécurité

Des juges mettent en question la volonté réelle du CSPN de lutter contre l’insécurité

L’Association Professionelle des Magistrats dénonce la vague d’insécurité qui sévit dans le pays. Elle appelle les autorités compétentes à tout mettre en œuvre afin d’y rétablir la paix.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Les professionnels du droit ne restent pas indifférents par rapport aux actes d’insécurité qui sévissent dans le pays. Pour le président de l’Association Professionnelle des Magistrats (APM), Wando Saint- Villier, cette vague d’insécurité est la résultante de la faiblesse des institutions étatiques chargées d’assurer la sécurité publique.

En ce sens, le numéro un de l’APM plaide en faveur du renforcement de ces institutions en vue de l’adoption de mesures préventives et répressives de la criminalité sur tout le territoire national.

De plus, Wando Saint-Villier croit que les institutions garantes de la sécurité publique doivent être dotées de matériels adéquats afin d’effectuer des analyses, à posteriori , permettant d’épingler les auteurs des actes de banditismes.

Plus loin, l’homme de loi accuse le manque de volonté de l’État haïtien à établir une politique publique de sécurité en vue de garantir et faire respecter le droit à la vie tel que prescrit dans l’article 19 de la constitution haïtienne de 1987.

Personne n’est exempte des actes de criminalité en nette augmentation dans le pays. S’il est vrai que les autorités disent faire feu de tout bois afin de parvenir à freiner la machine d’insécurité, le résultat escompté n’est toujours pas atteint considérant l’état dégradant de la situation actuellement.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *