Éphémérides-3 juillet : quelques événements marquants !

Éphémérides-3 juillet : quelques événements marquants !

Le 3 juillet rappelle de nombreux événements survenus dans l’histoire d’Haïti.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

1799.- André Rigaud est déclaré hors-la-loi par le commissaire Roume. La cruauté des hommes de Rigaud à Petit-Goâve (8 juin 1799) et Léogâne avait soulevé l’indignation de colons blancs. Vaincu un an plus tard par les troupes de Toussaint Louverture et discrédité parmi ses pairs, il s’embarqua pour la France avec Pétion et quelques uns des chefs qui l’avaient suivi dans son aventure (7 juillet 1800).

1801.- Toussaint approuve le texte constitutionnel de 1801.
Et le 8 juillet, au cours d’une cérémonie solennelle, il le proclame devant les corps constitués de la colonie et la foule du Cap.

1951.- Naissance de Jean-Claude Duvalier. Ce dernier a été scolarisé au collège Bird et Saint-Louis de Gonzague. Au moment d’accéder à la présidence, il était étudiant à la faculté de droit et des sciences économiques (FDSE), à Port au Prince. Il a été président d’Haïti du 22 avril 1971 au 7 février 1986, succédant à son père, François Duvalier. En 1980, il épouse Michèle Bennett Duvalier. Le couple eut deux enfants.

1993.- Accord du Governors Island, un document rédigé par les mandataires des États-Unis, de l’ONU et l’OEA en vue d’arriver à une solution à la crise née du coup d’État du 30 septembre 1991, et signé séparément par le président en exil, Jean-Bertrand Aristide, et le lieutenant-général Raoul Cédras.

Le 8, Marc Bazin, Premier ministre nommé en juin 1992 par la junte qui a renversé le président Jean-Bertrand Aristide en septembre 1991, présente sa démission. Incapable de redresser la situation économique et diplomatique du pays, il avait perdu le soutien des militaires. Le 16, le Conseil de sécurité de l’ONU menace le régime haïtien d’un embargo total sur le pétrole et les armes si un accord prévoyant le retour du père Aristide n’est pas conclu avant le 23. L’embargo entre en vigueur à cette date.
Le 27 débutent à New York, sous l’égide des Nations unies et de l’Organisation des États américains, des négociations entre le président Aristide et le général Raoul Cédras, chef de la junte. Le 3 juillet, le président Aristide signe l’accord accepté la veille par le général Cédras. Celui-ci prévoit notamment la désignation d’un Premier ministre par le père Aristide et la ratification de ce choix par le Parlement, l’amnistie des putschistes, le départ à la retraite du général Cédras et la nomination de son successeur par le président Aristide, et enfin le retour de ce dernier dans son pays le 30 octobre. (Note manuscrite du journaliste Jean Dominique)

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  • Antoine Langomier
    4 juillet 2020, 02:32

    Le journaliste Jean Leopold Dominique n’etait pas trop avise’, en se laissant bouffer par des malfrendeng Faux democrates. Oriel Jean te pi mal toujou…

    Le faux militaire Raoul Cedras a une grande responsabilite’ dans la tournure des evenements sur le long terme. Malheur a’ celui qui met la main dans la charrue et qui regarde en arriere. Le general Augusto Pinochet n’avait pas commis cette betise. Comme disait le patriote Thomas Sankara, "un militaire sans formation politique, ideologique est un criminel en puissance."

    Vous voyez la difference, l’apres Cedras (poltron), pas d’armee, Haiti est en Lambeaux. L’apres Pinochet, l’armee joue son role et reste dans les casernes. Le pinochiste Sebastian Pinera est en train de faire avancer son pays meme au profit des Haitiens "dont leurs peres sont en Afrique." Point barre.

    L’Observatoire

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