Fête des mères : Fléchissez vos genoux pour saluer ces dames !

Fête des mères : Fléchissez vos genoux pour saluer ces dames !

Comme le symbolisme existe, il a fallu retenir une date pour célébrer la fête des mères dans le monde. Et en Haïti cette fête est célébrée le dernier dimanche du mois de mai, en ce jour les mamans sont couvertes de cadeaux, de messages et des actes de reconnaissance. Mais, en vérité tout homme qui a pu croiser une maman dans sa vie, la sienne ou celle d’autrui, sait que tous les jours de l’année devraient être consacrés à saluer le courage des mamans. Être maman c’est une entreprise qui fonctionne chaque jour sans répit et qui continue après la mort. Maman, la tendresse personnifiée, celle qui nous porte avant le monde, celle qui nous porte dans son cœur, celle qui a toujours les mots justes, celle qui nous gronde parce qu’elle a une longueur d’avance sur nous, mais qui au fond en souffre, celle qui façonne notre existence, s’oubliant presque toujours pour penser ses progénitures. Maman un jour et pour toujours. Une histoire écrite à l’encre indélébile de l’amour que la mort ne saurait effacer. Celle qui prie pour notre bonheur et qui, en pensant à la mort, veut quitter cette terre avant l’enfant et veut s’assurer de lui laisser des provisions. Sa seule préoccupation.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Pensons aux jeunes mamans qui ont du sacrifier leur adolescence au profit d’une adulte précoce pour assurer l’avenir de leurs enfants. Une vie basculée au service de son être cher. Une pensée spéciale à celles qui n’ont pas eu le support qu’elles auraient souhaité. Un hommage aux mamans célibataires qui élèvent seules leurs enfants. Chapeau à ses combattantes à qui la société n’est pas compatissante et qui luttent chaque jour pour jouer le rôle de la mère et du père. L’on sait que c’est un véritable défi à relever pour vous.

Hommage à ces mères au foyer qui travaillent chaque jour sans être rémunérées et qui cachent chaque jour leur lot de frustrations pour faire sourire leurs enfants, leur mari. Chapeau a « fanm madan sara yo » !

Honnêtement vous, ces mères, apprenez à penser à vous, vous le méritez. Un petit repos n’est pas un péché. On sait combien d’intellectuels que vous formez sans que vous ne bénéficiiez, par la suite, d’une mutation sociale. Vous ne vous plaignez jamais. Que des genoux fléchissent devant vous ! Des héroïnes sans armures.
A ces mères intellectuelles, merci de votre contribution à la société. Merci de penser aux autres. Entre chacune d’entre vous on peut trouver un monde de différence qui représente votre champ de bataille. Votre ouverture d’esprit doit conduire à un monde plus juste.

« Manman peyizan, manman madan sara, manman entelektyèl, manman ki pa save. Travay manman pap janm gen pri ».

Redaksyon Haïti 24 koube l byen ba pou salye kouraj nou.

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