Nouveau rebondissement dans l’affaire Kaliko beach

Nouveau rebondissement dans l’affaire Kaliko beach

Une enquête conduite par un groupe de journalistes d’investigation a révélé que dans l’affaire « Kaliko Beach » des personnes auraient reçu de l’argent pour libérer les concernés. La publication, ce jeudi, du rapport de cette enquête mentionne que des informations collectées auprès de certains substituts de commissaire du gouvernement et d’autres acteurs révèlent que le dossier n’a pas été traité suivant les principes juridiques.

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En effet, quelques mois après l’affaire Kaliko Beach qui a permis à la police Nationale de procéder à l’arrestation de 9 individus pour leur implication présumée dans le trafic de 33 jeunes filles dont 20 mineures, le journaliste Valéry Numa attire l’attention des autorités judicaires concernant la non-élucidation de ce dossier. Selon des informations l’ancien commissaire du gouvernement, Me Jean Danton Leger, aurait reçu 80. 000 dollars afin d’étouffer l’affaire.

Suite à l’incident survenu, le 5 février 2017, à cet hôtel, la direction de Kaliko Beach n’a cessé de clamer son innocence.

Un article paru dans le nouvelliste a levé la voile sur ce dossier. L’analyste de la CIA, Tim Ballard, enquêteur spécialisé en trafic sexuel, qui a démantelé ce réseau de trafiquants en Haïti en libérant 29 femmes et jeunes filles.

Pour réussir cette opération baptisée « Jour Saint », M. Ballard a réussi à infiltrer le groupe des trafiquants.

Au cours d’une rencontre, M. Ballard a pu enregistrer les déclarations des trafiquants pour les remettre aux autorités haïtiennes. Ce qui a permis aux autorités policières et judiciaires de faire une descente des lieux pour capturer le réseau de trafiquants sexuels, a rapporté le New York Post.

Pour épingler les trafiquants et libérer des jeunes femmes et les jeunes filles, M. Ballard qui a travaillé pour le département de «Homeland Security» comme agent spécial avait fait équipe avec une organisation à but non lucratif nommée «Operation Underground Rail Road».

Notons que c’est le journaliste Guyler C. Delva, membre de l’équipe ayant mené cette enquête, qui a agité le premier ce dossier dans la presse. Dans l’intervalle, il a affirmé que le rapport est disponible et sera mis à la disposition des autorités pour les suites nécessaires.

Haiti 24
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