Le débat sur la fin du mandat présidentiel est stérile, selon Arios Jean-Charles

Le débat sur la fin du mandat présidentiel est stérile, selon Arios Jean-Charles

De plus en plus de personnalités politiques et des membres de la société civile se positionnent sur la date de la fin du mandat présidentiel. Alors que la priorité devrait être la gestion de la Covid-19 qui continue de s’étendre dans le pays, le débat sur le départ du président Jovenel Moïse en 2021 ou en 2022 occupe encore l’espace médiatique haïtien.

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Sans surprise, le porte-parole du parti Bouclier, reputé proche du pouvoir, Arios Jean-Charles, se range du côté du pouvoir, déclarant que le mandat présidentiel prendra fin le 7 février 2022. “Même un enfant peut faire ce calcul”, a ironisé M. Jean-Charles.

Le contexte actuel n’est pas favorable à un débat autour de la fin du mandat présidentiel, de l’avis du porte-parole de Bouclier. Pour lui, quatre facteurs importants doivent être pris en compte de manière urgente : la gestion de la Covid-19, la misère grandissante, l’insécurité et les élections.

Reconnaissant que les conditions de vie de la population haïtienne se détériore, Arios Jean-Charles plaide pour un renouvellement du personnel politique. “Essayons de résoudre les problèmes sérieux et mettons de côté les débats creux”, a conclu M. Jean Charles.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • André Joseph
    20 juin 2020, 08:50

    Ils sont devenus furieux ces fous du phtk sur la date fatique du 7 fevrier 2021. Pris qui croyait prendre, je suis parfaitement d’accord avec ce con qui s’ironise lui meme en pensant ironiser les autres sur ce qu’il appel le calcul arithmetique de la fin du mandat de l’ingenieur Jovenul Moise et, pourtant, le mandat de la 50e legislature devrait prendre fin en decembre 2020 parce que les deputés ont prete serment en decembre 2016. Mais comment peut on parler d’elections quand on reconnait les trois grands maux qui rongent le quotidien Ayisyen à savoir: l’insecurite, la misere grandissante et la violence. Ils n’ont pas de reperes ces petits chiwawa dans le cas de la fin du mandat de Jovenel la constitution ne devrait pas etre appliquee au regard meme des articles 134-2 sur le temps constitutionnel et le 284-2 qui associe le temps de la legislature qui est de quatre(4)ans au temps presidentiel qui est de cinq(5)ans, soit une annee ou douze(12)mois apres la fin de la legislature.

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  • Antoine Langomier
    20 juin 2020, 15:11

    Bien sur, "sans surprise," il s’exprime dans l’interet de son KAN KANKANNEN. Quel que soit, 2021 ou 2022, son patron Jovenel Moise a rate’ le COCHE. Pris entre l’Enclume et le Marteau, Jovenel Moise n’avait pas essaye’ de faire mieux que Preval et son patron Martelly.

    Etre inculpe’ ou pas, ce n’est pas une raison d’agir comme JB Aristide en laissant les "Tet Kanna" sans secours. Etre parmi les Detrousseurs ou pas du fonds Petro Caribe, ce n’est pas une raison de laisser a’ des compagnies de BLACKOUT d’agir de la meme maniere ou de devenir otage de la 50e pourriture.

    Les quatre facteurs ne pourraient pas constituer des Maux si son patron avait juge’ necessaire de laisser des le lendemain du 7 fevrier 2017, les Voies de la Perdition Lavalassienne et de son mentor politique Michel J. Martelly.

    Dans la vie, il faut savoir Choisir. Jovenel Moise avait choisi le camp de ses predecesseurs, au lieu des "Analfabet pa bet" et des "Tet Kanna." Se sa ki fe jodi a li nan petrin, tet kale.

    L’Observatoire

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