Le secteur privé haïtien n’aime pas la sélection haïtienne

Le secteur privé haïtien n’aime pas la sélection haïtienne

«N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.» C’est la Bible, le livre des livres, dit-on, qui l’a dit. 1 Jean 3:18. Les Saint Thomas peuvent s’y référer. Si vraiment le livre des chrétiens dit la vérité, concluons rapidement, sans crainte de se leurrer, que nos hommes d’affaires ne font pas du football leurs affaires. Bref, le secteur privé haïtien n’aime pas la sélection haïtienne !

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Les lecteurs de ces lignes ne se demandent même pas pourquoi, puisque c’est une vérité absolue qui se prouve à chaque fois qu’on se met à regarder, mieux encore, à voir

l’environnement, l’éducation, le système sanitaire. Exécrables ! Les riches n’aiment pas Haïti ! C’est un fait ! Donc, comment demander à un secteur qui n’aime pas un pays d’aimer son équipe de football. C’est l’esprit mercantile qui anime le ‘’bourgeois’’. Point barre !

Le football haïtien n’est pas rentable !
Venons-en au fait. Après la qualification des Grenadiers à la Gold cup, le président de la Fédération Haïtienne de Football (FHF), Dadou Jean-Bart, a fait appel à la générosité d’au moins 80 entreprises privées. Niet ! Ses lettres de demande de sponsorisation ont servi à torcher le cul. Sans grossièreté ! Les écrits de Dadou reposent dans la poubelle.

Les hommes d’affaires aiment quand les carottes sont cuites. Et même quand elles sont cuites, ils ne mettent pas la main à la poche. Ils préfèrent crier victoire, féliciter les joueurs ‘’mal équipés’’ via Twitter, vendre par stocks des Drapeaux, ou l’exhiber timidement dans leur voitures…

Pour Haïti et pour ‘’ses’’ joueurs, faisons des cris, faisons des cris… !
La fête passera, adieu le saint ! D’autres compétitions attendent la Sélection nationale. Les hommes du secteur privé seront toujours là pour applaudir sa performance, crier après chaque victoire. Et alors ? Leurs sous dormiront tranquillement dans leur coffre-fort.

5 commentaires

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5 Commentaires

  • Junette louis
    3 juillet 2019, 16:08

    Ummmm

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  • Fonvert
    3 juillet 2019, 16:08

    Pi bel article nou te Ka écrit

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  • Marie- Bernadette
    3 juillet 2019, 16:29

    SI MA GRAND-MÈRE ÉTAIT ENCORE VIVANTE ELLE AURAIT PU DIRE : "DEPUIS L’AN GINEN CES BOURGEOIS N ‘ONT JAMAIS AIMÉ HAÏTI ET LES NEGRES" POURQUOI.. SONT ILS ENCORE DANS NOTRE ILS POURRONT ALLER VIVRE DANS LES PAYS OÙ ILS SONT NÉS ILS NE SONT PAS OBLIGER DE CONTINUER À VIVRE EN HAÏTI THOMAS PUISQU’ ILS DÉTESTENT CE PETIT PAYS.A M E N

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  • Germaine
    3 juillet 2019, 17:53

    Mwen regrèt sa pou nou, Ayiti pa gen boujwa! Gen komèsan pezé sousé. Nan tout peyi sé boujwa ki okupé de lopital, wout, inivèsité, etc…Chez nous, ils se soucient seulement de faire grossir leurs coffre-forts! Yo genlè konprann ke Milyon ap swiv yo nan simityè a. Désolée Madame, désolée Monsieur!

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  • Jax
    10 juillet 2019, 10:27

    Men ann serye, siw pase dizan ap travay di nan yon peyi tout moun diw abandone, eske wap kite ti kob ou pare pou mete fanmiw lekol pou fe Stade Silvio kado san moun pa dako ou rantre kob nan poch ou? Se envestisman wap chache pou fanmiw, pou fe kob ou fe pitit. Si kob sa pou ret domi nan biznis ou pito, poukisa pou zot fache??

    Komanse konpran sa: gen 2 sektè nan tout peyi lemond, piblik la ki se gouvenman, epi prive ki se TOUT lòt moun yo NET, menm ou menm!! Eske wap bay 100G paw la ak 1000G pam nan poun fe sa avanse? Ou pap mete kob ou ate se pale wap pale tou, ou pa renmen seleksyon an tou!!

    Sispann gad kob pam nan si wap peze paw la tou, edem panse pito kisa NOU ka fè! Ekri yon atik pou di kibo nou ka mete nou epi rantre o mwen 10% pa an! Kob se pa lapli ki fel, se swe nap swe nan yon peyi ki rayi nou.

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