L’ex-sénateur François Annick Joseph est mort !

L’ex-sénateur François Annick Joseph est mort !

L’ancien sénateur et également ex-ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales sous l’administration de Jocelerme Privert, François Annick Joseph, est mort ce mardi 27 octobre 2020 au Canada, des suites d’une crise cardiaque, avons-nous appris.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Depuis quelques temps, M. Joseph avait tourné le dos à la vie politique. En fait, depuis trois ans il s’était tu.

Selon une source proche du défunt, ce dernier vivait au Canada depuis un an. C’est au pays de Justin Trudeau que celui qui a été sénateur de la République et ministre recevait des soins médicaux.

2 commentaires

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2 Commentaires

  • Antoine Langomier
    28 octobre 2020, 00:48

    "Tout homme politique est, au sens fort du terme, un homme politique qui promet," Gilbert Keith Chesterton

    Il n’avait pas marqué son passage au Parlement. Il était très Loquace dans les médias. Mais, au Parlement, il n’a pas laisser ses empreintes. Ce qui avait révolté le sénateur Youri Lartue. Ce dernier n’allait pas par quatre chemins pour affirmer sur le plan de la productivité, le parlementaire Gracia Delva dépassait de très loin le hâbleur François Annick Joseph.

    À l’avènement au pouvoir du présumé assassin Jocelerme Privert, le sénateur Joseph voyait une occasion en or de devenir le ministre de l’intérieur, en faisant peu de cas des mandants de l’Artibonite et de son parti politique, boîte à rats. Comme tous les "démocrates" haïtiens, Joseph était très haineux. Lors des "élections primaires," au sein de l’OPL, il n’avait pas digéré sa défaite face à son collègue, l’ancien titidiste Sauveur Pierre Etienne.

    Comme les politiciens de sa génération, à la recherche du "bonheur," Joseph faisait peu de cas des "Analfabèt pa bèt" et de son passage à la Prêtrise. Un jour, sur les ondes d’une station de radio de la capitale, François Annick Joseph fustigeait la mauvaise gouvernance du président Martelly sans mettre de l’eau dans sa bouche. Au cours de la même semaine, Martelly ne prenait pas les propos du sénateur Joseph au sérieux, tout en disant, "François Annick trayi Bondye." Se menm kabrit tomazo menm plim menm plimaj yo…

    En 2005, au cours d’une foire du livre dans l’une des universités dans le Big Apple, j’avais vu M. Joseph, il était très amer contre les politiciens qui avilissent le pays. Et pourtant, sur le terrain politique, Joseph n’avait pas contribué à faire sortir son pays du "Shithole." Li te yon lot sèkèy madoulè anplis. Il peut aller sans s’en plaindre. Comme la quasi-totalité de sa génération, grâce à la politique, il avait connu de bons moments dans sa vie. À la nage.

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  • Piris vestin
    29 octobre 2020, 20:55

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