L’organisation FORCES et la FOSREF ont réalisé une clinique mobile réussie dans la commune de Tabarre

L’organisation FORCES et la FOSREF ont réalisé une clinique mobile réussie dans la commune de Tabarre

La Fédération des Organisations Rêvées et Conscientisées pour Edifier et Servir (FORCES) et la Fondation pour la Santé Reproductrice et l’Education Familiale ( FOSREF) conjointement ont mobilisé une équipe pluridisciplinaire de santé au service de la population Tabarroise menacée par la faiblesse des services de santé le samedi 29 Août 2020, une situation généralisée à travers le pays. Le coordonateur de FORCES , Johny Lucien se dit satisfait de cette nouvelle collaboration avec la FOSREF. Cette collaboration sera avantagieuse pour la population, tout comme celles de Relief International, Secour Islamique France, OIM, save the children et tant d’autres a t-il mentionné.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

La responsable d’éducation de la FOSREF et également superviseure de la FOSREF de delmas 19 madame Marie Cécile Luxamar Charles a témoigné à son tour sa satisfaction non seulement de cette journée mais également sur ce patenariat avec FORCES. La réalisation de cette clinique était basée sur le dépistage des MST ( maladies sexuellement transmissibles) et aussi une éducation sur le rapport sexuel que dans les foyers qu’au niveau des travailleuses de sexe. Elle a profité d’énumérer les domaines d’intervention de la FOSREF. Cette organisation travail avec les jeunes, les LGBT ( qui concerne les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres) , les PSE (les professionnels du sexe). L’Organisation forme des PE ( des pères éducateurs) qui ont pour mission de sensibiliser les différents secteurs sur les risques qu’ils encourent face aux MST. Selon madame Marie Cécile Luxamar Charles, les travailleuses de sexe sont très vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA car dans certaines circonstances où une somme d’argent élevé par rapport au tarif régulier est acceptée par une fille afin d’entretenir un rapport sexuel non protégé.

Mais pourquoi un tel métier? Madame Charles, responsable d’éducation de la FOSREF expose plusieurs facteurs, par exemple: après avoir été violée; la femme perd son estime de soi. Les dépenses quotidiennes. Les inégalités en terme de formation professionnelle qui diminuent leur chance sur le marché du travail. Le chômage dû au manque d’emploi.

Elle a enregistré plusieurs actes d’abus et de violence. Certaines fois les travailleuses de sexe se font abusées par des policiers. Certaines fois elles sont engagées mais ne sont pas payées. Dans certains cas, des grossesses non désirées sont enregistrées; dans ces cas là, les méthodes d’interruption du processus de gestation sont parfois dangereuses, l’automédication est très utilisée. Dans des cas de viol, la FOSREF les prend en charge cliniquement mais juridiquement non. Malgré la conscience des professionnelles de sexe privées ou publiques, elles se disent n’avoir aucune alternative.

Madame Charles a profité l’occasion de saluer quelques organismes financiés de la FOSREF comme USAID, UNICEF, FOND MONDIAL et tant d’autres. Elle juge nécessaire aujourd’hui sa collaboration avec FORCES, d’autres cliniques mobiles vont être réalisées à travers le pays, promet-elle.

Steevens Argant

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