Éditorial :Parlementaires de mauvaise foi ou maîtres du temps?

Éditorial :Parlementaires de mauvaise foi ou maîtres du temps?

Les députés de l’opposition veulent réussir, de manière institutionnelle, là où le secteur démocratique et populaire, entre autres, a démagogiquement échoué : renverser Jovenel Moïse du pouvoir.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

De deux choses l’une : soit les élus-opposants ont fait une mauvaise lecture de la situation à la Chambre des députés, soit ils ont allègrement décidé de porter leur mauvaise foi à son comble.

Comme le président français, François Mitterrand, l’a toujours su de son vivant, la politique est avant tout rapport de forces. Le bon politicien (c’est un oxymore) n’entre pas dans des combats perdus d’avance.

Les maîtres du béton, Moïse Jean-Charles, André Michel et consorts, semblent avoir appris la leçon après qu’ils eurent fait trembler le macadam sans succès. Dans leur imaginaire, désormais, Jovenel Moïse paraît INDÉBOULONNABLE.

Mais, les députés Deus Deroneth, Jean Marcel Lumérant, Jerry Tardieu et les autres têtes de la bande d’accusateurs semblent incapables de mesurer, eux-mêmes, leur poids dans la balance parlementaire. Que peuvent 20 contre 70 et plus dans un haut lieu où seule compte la voix, le vote?

Maîtres du temps, les députés instigateurs de la demande de mise en accusation du président de la République nous font perdre notre temps.

La mise en accusation dont la séance est mise en continuation nous donne la preuve que nos élus ne prêtent jamais oreilles aux partis politiques. Sinon, Moïse Jean-Charles, André Michel et consorts auraient déjà dit à Deus Deroneth, Jean Marcel Lumérant, Jerry Tardieu et la bande d’accusateurs que: “le combat est perdu d’avance”.

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