Environ sept motocyclettes incendiées, coups de feu en l’air, usage excessif de gaz lacrymogène, des tables de marchandises renversées, résultats entre autres, d’une intervention violente des agents du Corps d’intervention et de maintien de l’Ordre (CIMO) à Miragôane, vendredi dernier.
Les forces de l’Ordre ont voulu faire respecter l’état d’urgence sanitaire décrété par le président de la République, Jovenel Moïse, en mars dernier, après l’introduction du coronavirus dans le pays.
Plusieurs victimes, dont un journaliste propriétaire d’une des motocyclettes parties en flammes, ont dénoncé ces agissements des agents du CIMO, dans cette commune du département des Nippes qui, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires, ne compte que trois personnes atteintes du Covid-19.
Ces derniers jours, les actes de brutalités policières se répètent à travers le pays, notamment aux heures de couvre-feu. Même les travailleurs de la presse n’en sont par épargnés.
2 commentaires
2 Commentaires
FRANTZ JEAN-LOUIS
11 mai 2020, 10:06Petet ke’ yo pat bezwen brile’ moo yo men mwen pa we’ violans apre’ sa. Nou zot ayisyen toujou ap de’fie’ otorite’ le’ta. Tet nou red! Si yo pale’ avek nou gentillement nou pa tande’. Kounyea mwen pat choke’ si moun Miragoane respekte’ konsign yo.
REPLYDonald Louis@FRANTZ JEAN-LOUIS
11 mai 2020, 10:53Leta saa se sell lè li bezwen craze zo pep la li gen otorité, apré sa li pa gen otorité pou anyen enkor. Lè polis yo pran lari ap krazé fè dézod ke aucun lot antité poko fè nan peyi ya ,pouki sa leta pa exercé otoritel . Lè volè nan gouvernement ap déchèpiyé pep la Jan yap fell la laa , koté otorité leta yo ?
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