Vente de sucreries, option choisie par certains jeunes pour lutter contre la misère

Vente de sucreries, option choisie par certains jeunes pour lutter contre la misère

Barbancourt le rhum des connaisseurs Ils sont surtout remarqués dans les communes de Delmas et Pétion ville, avec un panier rempli de sucreries, ou seulement quelques sachets de bonbons en mains, courant après des véhicules pour essayer d’écouler leurs marchandises. C’est la vie que mène Jones Pierre, que nous avons rencontré sur la route de

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Ils sont surtout remarqués dans les communes de Delmas et Pétion ville, avec un panier rempli de sucreries, ou seulement quelques sachets de bonbons en mains, courant après des véhicules pour essayer d’écouler leurs marchandises.

C’est la vie que mène Jones Pierre, que nous avons rencontré sur la route de Delmas. Issu d’une famille nombreuse et pauvre, cet adolescent de 16 ans a laissé Jacmel pour entrer à Port-au-Prince dans le but d’y gagner sa vie.

Si tous les week-ends, très tôt le matin, Jones se positionne sur le trottoir de la commune de Delmas, avec ses paquets de bonbons, au cours de la semaine il accompagne d’autres jeunes pour apprendre à repeindre des voitures. Un métier dans lequel il ne voit pas son avenir.

« J’apprends à repeindre les voitures mais pour moi, c’est une profession qui ne m’aidera pas vraiment à m’en sortir. Je continue parce que je n’ai pas le choix », avoue Jones.

À coté du petit commerce de bonbons, Jones aimerait devenir un agent de la loterie, mais malheureusement il ne sait ni lire ni écrire, situation qui affecte grandement le jeune. « Parfois je prie Dieu de m’envoyer un bon Samaritain pour m’aider à aller à l’école, même si je devrais me mettre à son service je le ferais à coeur joie », se lamente-t-il.

Mais, l’ultime miracle qu’espère l’adolescent par-dessus tout, c’est de quitter le pays. « Aller à l’étranger, c’est la plus grande bénédiction que Dieu pourrait m’accorder. Je suis encore là parce que je n’ai pas encore trouvé l’opportunité de voyager », dit-il.

Un souhait que partage la majorité de la population, selon un rapport de synthèse, de l’observation citoyens pour l’institutionnalisation de la démocratie (OCID), qui révèle que 82.4% de citoyens nourrissent le désir de fuir le pays, dès que l’occasion se présente. Ce, en raison de la dégradation continue des conditions de vie et la persistance de l’insécurité.

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