Formé en 2010 à Baltimore (Maryland), le quintette Turnstile a considérablement fait bouger les lignes de la scène punk hardcore ces dernières années, en fusionnant explosivité des guitares avec d’autres styles (électro, pop, reggae…). Never Enough, son cinquième album, paru au printemps, enfonce le clou de cette émancipation en s’offrant des incursions vers l’electronic dance music (EDM) et des ambiances new age.

Une audace payante, puisque la bande emmenée par l’athlétique chanteur Brendan Yates, plus populaire que jamais, se retrouve nommée cinq fois aux Grammy Awards, en février 2026. Alors que le groupe se produit, dimanche 16 novembre, au Zénith de Paris, le guitariste Pat McCrory et le batteur Daniel Fang, rencontrés cet été dans les coulisses du Hellfest, en Loire-Atlantique, évoquent les raisons de leur évolution et leurs goûts musicaux.

Votre précédent album, « Glow On », est sorti en 2021. Turnstile a, depuis, tourné plusieurs fois à travers le monde avant de s’atteler à ce nouvel album. A quand remonte l’écriture de « Never Enough » ?

Daniel Fang : Je dirais que les premières démos ont commencé en 2021.

Il vous reste 84.17% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.