Des camions circulant sur la route Salah Al-Din, dans le centre de la bande de Gaza, près de Deir Al-Balah, le 9 novembre 2025. EYAD BABA / AFP Plus d’un mois après le début du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, le 10 octobre, la livraison d’aide humanitaire à Gaza fait toujours l’objet d’importantes restrictions. Non seulement

Plus d’un mois après le début du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, le 10 octobre, la livraison d’aide humanitaire à Gaza fait toujours l’objet d’importantes restrictions. Non seulement le volume acheminé reste insuffisant, selon les organisations humanitaires, mais l’entrée de nombreux articles reste prohibée. Par exemple, les tentes avec arceaux métalliques, les grands autoclaves (appareils de stérilisation d’outils chirurgicaux), les pièces détachées pour camions-citernes, les bâches en plastique pour les serres, les seringues de vaccination ou les graines de pommes de terre sont interdits d’entrée dans la bande de Gaza.
En deux ans d’offensive contre Gaza, ces interdictions n’ont jamais été officialisées par l’organe chargé de coordonner les activités civiles de l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés (Cogat). Mais elles ont été observées et recoupées par les acteurs humanitaires impliqués à Gaza. Ceux-ci présupposent que l’armée israélienne considère que ces produits sont problématiques ou à double usage, c’est-à-dire qu’ils peuvent servir à des fins tant civiles que militaires. Une classification que les humanitaires jugent extensive et arbitraire.
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