Dans le sillage de Shein, le gouvernement a signalé six plateformes à la justice, dont cinq (AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish) pour la vente de produits illégaux, a dévoilé vendredi 14 novembre le ministre du commerce Serge Papin au Parisien. La Répression des fraudes (DGCCRF) a découvert « qu’AliExpress et Joom vendaient aussi des poupées pédopornographiques »
Dans le sillage de Shein, le gouvernement a signalé six plateformes à la justice, dont cinq (AliExpress, Joom, eBay, Temu, Wish) pour la vente de produits illégaux, a dévoilé vendredi 14 novembre le ministre du commerce Serge Papin au Parisien.
La Répression des fraudes (DGCCRF) a découvert « qu’AliExpress et Joom vendaient aussi des poupées pédopornographiques » et que Wish, Temu, AliExpress et eBay « vendaient des armes de catégorie A, comme des poings américains et des machettes », a détaillé le ministre.
Par ailleurs, Wish, Temu et Amazon « ne respectaient pas leurs obligations de filtrage des mineurs aux images à caractère pornographiques », a-t-il ajouté. « Nous avons signalé au procureur de la République l’ensemble des plateformes qui proposaient des contenus illicites », a poursuivi Serge Papin, interrogé sur le lancement d’actions judiciaires.
« Les dossiers sont soit déjà déposés, soit en passe de l’être »
« S’agissant de Shein nous avons en plus demandé sa suspension à la justice », a-t-il rappelé. « Toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement », a prévenu M. Papin, ce qui ne correspond pas aux griefs à l’encontre du géant américain Amazon, pointé lui pour des problèmes de filtrage d’images.
« Les dossiers sont soit déjà déposés, soit en passe de l’être ». Avec les ministres de l’économie, Roland Lescure, déléguée au numérique, Anne Le Hénanff, de l’intérieur Laurent Nuñez, « notre vigilance ne faiblira pas », a-t-il ajouté.
En outre, Serge Papin réunira, le 27 novembre à Bercy, les ministres du commerce des Etats membres de l’Union européenne pour échanger de l’impact de ces plateformes sur le commerce dans l’UE, a annoncé son ministère à l’Agence France-Presse (AFP).
La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé avoir constaté la vente de produits illicites sur d’autres plateformes que Shein et promis de « nouvelles procédures à leur encontre ». Cela faisait suite à la révélation de la vente sur Shein de poupées sexuelles ressemblant à des fillettes, puis d’armes de catégorie A.
Shein a supprimé de son site tous les produits illicites, échappant pour l’heure à une suspension en France, mais est toujours sous le coup de procédures judiciaires. Le groupe asiatique doit être auditionné mardi à l’Assemblée nationale, devant la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, mais n’a pas encore confirmé sa venue.


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