L’épidémie de fièvre constatée, signe patent du coronavirus en Haïti, selon Dr Pavel Desrosiers

L’épidémie de fièvre constatée, signe patent du coronavirus en Haïti, selon Dr Pavel Desrosiers

Le Ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP) ne reconnait qu’une seule épidémie faisant rage dans le pays: le Coronavirus. Cela a été annoncé par le Dr Pavel Desrosiers, directeur exécutif de l’Unité de contrôle des maladies infectieuses et transmissibles au MSPP.

Ainsi, ceux qui se plaignent d’une épidémie de fièvre, courbatures, maux de tête, toux, asthénie sont surtout exposés à la pandémie.

“S’il est indéniable que la fièvre, la courbature et les autres signes existaient bien avant la Covid-19, il n’en demeure pas moins vrai que dans ce contexte précis aucune autre épidémie qui serait à l’origine d’une telle symptomatologie n’a été répertoriée à l’unité de contrôle des maladies infectieuses et transmissibles”, a précisé le Dr Pavel Desrosiers dans les colonnes du Nouvelliste.

Cette situation, selon le Dr Pavel Desrosiers, pourrait provoquer une confusion surtout que, dans les quartiers populaires, les concernés refusent d’être dépistés par peur des résultats positifs à la Covid-19.

Face à cela, le Dr Pavel Desrosiers invite tous ceux ayant des symptômes comme la fièvre, la courbature, la diarrhée inexpliquée, la migraine à se rendre dans un centre hospitalier où de composer le numéro d’urgence du MSPP.

Ce dernier a rappelé qu’à l’heure actuelle, la transmission locale est à son pic et cela peut déboucher sur une catastrophe. “Seul le confinement peut nous aider à éviter le pire”, affirme Dr Pavel Desrosiers.

Le responsable de l’unité de contrôle des maladies infectieuses et transmissibles du MSPP a insisté sur le fait de confiner totalement le pays pendant une courte période allant de deux à trois semaines pour diminuer les risques de contamination locale.

“A ce titre, le confinement est le moyen le plus sûr pour aplanir la courbe de la pandémie. Nous sommes au début d’une montée en flèche, si on ne fait rien, on risque de s’engouffrer dans le pire scénario de la catastrophe annoncée”, laisse entendre le Dr Pavel Desrosiers.