Ce mardi 2 février marque la deuxième journée de grève en Haïti. Un mouvement de mobilisation lancé par des organisations syndicales de transport en commun qui dénoncent l’insecurité qui sévit dans le pays.
Peu de véhicules de transport en commun sont remarqués dans les rues de la capitale à l’occasion de la 2e journée de grève consécutive.
Contrairement à la première journée, quelques tap-tap assurant le trajet Pétion-Ville/Delmas et Nazon/Carrefour de l’aéroport sont remarqués.
Le transport en commun est assuré majoritairement par les motocyclettes. Les portes des écoles sont restées fermées. Quelques rares détaillants sont sortis pour tenter de mener leurs activités.
Ce mot d’ordre de grève est lancé en réaction à l’insécurité qui gangrène le pays. Lors de la première journée, le chef de l’État s’est adressé via les réseaux sociaux à la population. Jovenel Moïse a promis d’éradiquer le kidnapping dans le pays qui, croit-il, est en nette augmentation à cause des raisons politiques.
« Dès qu’on parle d’élections, il y toujours un moyen pour boycotter la mise en branle de la machine électorale », a souligné le locataire du palais national.