Le gouvernement a ajusté de 24,24% le salaire minimum, soit 685 gourdes, une somme nettement inférieure à ce que réclament les ouvriers. En réaction, les syndicalistes ont annoncé trois nouvelles journées de contestation.
Les 23, 24 et 25 février sont les nouvelles dates retenues par les syndicats pour les prochaines manifestations qui seront organisées à Port-au-Prince et dans le Nord-Est pour continuer à exiger un salaire minimum de 1500 gourdes en faveur des ouvriers de la sous-traitance.
L’annonce a été faite par le coordonnateur général de la CNOHA, Dominique St Eloi, ce lundi 21 février, peu après la décision prise par le gouvernement.
Selon lyi, cet ajustement ne reflète pas la somme qui peut répondre aux besoins des sous-traitants. De surcroît, ces derniers veulent aussi des accompagnements sociaux en vue de faire face aux aléas journaliers, à savoir le coût du transport et de la nourriture.