À peine remis d’une blessure par balle, l’ancien député de la circonscription de Delmas/Tabarre, Arnel Bélizaire, a repris, ce vendredi, la lutte politique. Il a donné, ce 29 avril, le coup d’envoi de la manifestation antigouvernementale.
C’est un Arnel Bélizaire qui, vraisemblablement, n’est pas totalement remis de ses blessures. Cependant, l’air déterminé, vêtu d’un jean bleu et d’un T-shirt blanc sur lequel était inscrit “Kot kòb PetroCaribe a?”, il a lancé les mots de reprise de cette manifestation.
Partis du carrefour de l’aéroport rebaptisé officieusement “kafou rezistans”, les manifestants ont longé l’autoroute de Delmas jusqu’à Pétion-Ville, avant de redescendre à la rue Panaméricaine, où ils ont délivré un message à l’entrée de la résidence officielle du Premier ministre à Musseau, pour ensuite continuer leur parcours jusqu’à l’avenue Martin Luther king, pour aboutir enfin au point de départ.
Tout au long du parcours, les protestataires lançaient des propos malencontreux à l’égard d’Ariel Henry et d’autres membres du gouvernement qui, selon eux, ne peuvent répondre efficacement aux urgences de l’heure. Voilà pourquoi, ils réclamaient à l’unisson, la démission du gouvernement.
Les protestataires entendaient, également, à travers cette marche, dénoncer la cherté de la vie, la recrudescence des actes d’insécurité, entre autres.
Il faut noter qu’Arnel Belizaire, à peine sorti de l’hôpital suite à la tentative d’assassinat dont il a été victime le 30 mars dernier, n’a pas fait tout le parcours.