Le pullulement des gangs armés, une préoccupation majeure pour Haïti. Presque chaque quartier de la zone métropolitaine de Port-au-Prince est contrôlé par un gang. Pour essayer de palier ce problème, chacun apporte un élément de solution.
Pour l’ancien premier ministre Laurent Salvador Lamothe, seule la présence d’une force internationale spéciale antigang, aux côtés des forces de sécurité nationale, pourra aider à combattre les foyers de gang.
« Le SEUL MOYEN de gagner le #URBAN #GUERRILLA #WAR contre les 200 gangs contrôlant 75% de Port-au-Prince est de faire appel à une force internationale spéciale #ANTI #GANG hautement entraînée et bien équipée pour combattre À CÔTÉ de la Police/Armée pour ÉLIMINER conjointement les gangs », a tweeté l’ancien chef du conseil supérieur la police nationale (CSPN).
Rappelons que le gouvernement d’Ariel Henry a sollicité, dans une correspondance adressée le 9 octobre dernier au secrétaire général de l’organisation des nations unies, Antonio Guterres, le déploiement d’une force militaire pour combattre le banditisme dans le pays. Une décision désapprouvée par plus d’un estimant qu’elle porte atteinte à la souveraineté nationale.