Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Laurent Hénart a annoncé samedi qu’il passait le relais à la tête du Parti radical à Nathalie Delattre, devenue ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement.

Président de ce mouvement depuis 2014, Laurent Hénart explique dans un communiqué que Nathalie Delattre, sénatrice RDSE [groupe du Rassemblement démocratique et social européen] de Gironde depuis 2017, « est en situation de porter les valeurs du Parti radical qu’elle connaît bien pour en être la secrétaire générale ».

« Je veux aujourd’hui m’investir autrement, plus librement, dans la vie publique française, au-delà de l’activité partisane », ajoute l’ancien patron du mouvement, âgé de 55 ans.

« La situation politique actuelle de notre pays oblige plus que jamais les forces républicaines à se renouveler et à travailler sur les idées en profondeur. La refondation de l’offre politique est indispensable et je souhaite contribuer pleinement à cette réflexion », développe l’ancien maire de Nancy.

Le Parti radical, le plus ancien parti de France, a été fondé en 1901. D’abord classé à gauche, il a évolué vers le centre droit, après le départ en 1972 de son aile gauche. A partir de cette date, il prend le nom de Parti radical valoisien.

En 2017, ce parti fusionne avec le Parti radical de gauche (PRG) au sein du Mouvement radical, lors d’un congrès de « réunification ». Mais des ex-PRG quittent alors le Mouvement radical pour former Le PRG – Le centre gauche, actuellement dirigé par Guillaume Lacroix. En 2021, le Mouvement radical reprend le nom de Parti radical. Il est un des partenaires du camp présidentiel.