Vincent Lacoste et Anamaria Vartolomei dans la série « Merteuil », créée par Jean-Baptiste Delafon et réalisée par Jessica Palud. CAROLINE DUBOIS/MAX Qu’y a-t-il encore à découvrir ou à réinventer de Merteuil et de Valmont, ces deux enfants terribles du siècle de Lumières dont le goût pour les choses du sexe et l’amour du beau langage ont

Qu’y a-t-il encore à découvrir ou à réinventer de Merteuil et de Valmont, ces deux enfants terribles du siècle de Lumières dont le goût pour les choses du sexe et l’amour du beau langage ont nourri la culture populaire jusqu’à aujourd’hui ? Littérales ou décalées, les nombreuses adaptations du roman de Choderlos de Laclos semblent avoir depuis longtemps saturé l’imaginaire du libertinage en jarretière. Au point que le projet d’un reboot des Liaisons dangereuses sur HBO Max, annoncé au moment du lancement de la plateforme, en a laissé plus d’un dubitatif.
Le pari est d’autant plus risqué que la série créée par Jean-Baptiste Delafon et réalisée par Jessica Palud tord la chronologie des événements de l’œuvre publiée en 1782. Merteuil (Anamaria Vartolomei) s’appelle encore Isabelle Dassonville, elle est toute jeune fille et s’enfuit du couvent pour épouser un certain Lucien Beaucaillou, nom sous lequel se dissimule le vicomte de Valmont (Vincent Lacoste). Une fois le mariage consommé, la tante de Lucien (Diane Kruger), une mondaine à la popularité déclinante, dévoile le subterfuge à la jeune fille et la renvoie chez les sœurs.
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