L’accord du 21 décembre n’a toujours pas fait l’unanimité du côté des acteurs politiques. Des partis influents, comme l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), continuent de dénoncer ce « Compromis national pour une transition inclusive et des élections transparentes » et appeler à un accord global incluant toutes les forces vives de la nation.
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L’accord du 21 décembre est l’expression du cynisme du chef du gouvernement et de son équipe, a commenté Danio Siriac, porte-parole de l’OPL, dans une entrevue accordée à Radio Magik 9, mardi 3 janvier. « Nous ne nous reconnaissons pas dans l’accord du 21 décembre. Officiellement, le Premier ministre a reconnu que la crise haïtienne est multidimensionnelle. Une telle crise ne peut être résolue avec un consensus de façade ».
La résolution de la crise, ajoute l’homme politique, doit passer par l’implication des partis politiques représentatifs. « On ne peut pas parler d’accord ni de compromis politique sans les entités politiques majeures», a-t-il ajouté.
Neuf des dix partis ayant occupé les dix premières places lors des présidentielles de 2016 n’ont pas signé l’accord du 21 décembre 2022 qui vise l’organisation des élections durant l’année 2023. Sur cette liste figure le PHTK, Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines, entre autres.
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