Depuis son accession à la présidence du Grand Corps, cette semaine, le nouveau chef du tiers du Sénat, Joseph Lambert, multiplie ses interventions dans les médias. Jeudi soir, dans un message audio-visuel pré-enregistré, Joseph Lambert, inquiet de l’évolution de la situation socio-politique du pays, a plaidé en faveur d’un dialogue entre les acteurs concernés.
Le président du Sénat a dressé un tableau sombre de la situation actuelle du pays dominée par une remontée spectaculaire de l’insécurité, notamment une hausse des cas de kidnapping. Joseph Lambert croit qu’il est de bon ton de s’interroger sur l’avenir du pays.
« Nous voulons assumer notre responsabilité en nous situant du côté du peuple », a dit l’animal politique, invitant tous les pouvoirs et l’opposition à œuvrer pour une « unité dans la diversité » qui constitue, à son avis, une nécessité.
Critiquant le décret du 5 janvier 2021 dans lequel aucun article de la Constitution n’a été visé et la mise en place du Conseil Électoral Provisoire (CEP) sans prestation de serment, M. Lambert pense que le dialogue est la dernière voie à emprunter si l’on veut trouver une issue à la crise actuelle. « Nous allons tout droit vers un chaos », a averti l’élu du Sud-Est, invitant tous les acteurs de la vie nationale à prendre part aux échanges.
« Le Sénat s’engage à lancer un dialogue national où tous les fils du pays pourront s’entendre sur un accord politique afin de permettre au pays de retrouver la voie de la stabilité », a annoncé Joseph Lambert.
L’élection de Joseph Lambert à la présidence du Sénat arrive dans un contexte politique particulièrement précaire, dominé par le débat sur la fin du mandat du président de la République, Jovenel Moïse.
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