Beaucoup d’Haïtiens prennent plaisir dans les expériences malheureuses des gens de leur environnement ou leur communauté. Le pire, ils n’ont aucune gêne à l’afficher publiquement, comme s’il y a quelque chose à gagner du malheur de l’autre.
La semaine dernière, des rumeurs persistantes ont fait état d’un éventuel refus accordé à la demande de renouvellement du visa américain des artistes K-Dilak et Bedgine. Des internautes en ont fait objet de leur joie. Ils ont pris plaisir à passer en dérision la carrière de ce duo qui expérimente ses beaux jours.
A quoi ça sert de se réjouir de l’échec de l’autre? Qu’est-ce que cela rapporte? Cette nouvelle attitude de beaucoup d’internautes doit susciter une réflexion plus profonde. Notre société déchirée est surtout marquée par des gens qui ne souhaitent que le malheur de l’autre. La réussite, les jours heureux sont à eux, à eux-seuls.
Pour construire la nouvelle société dont nous rêvons tous, il faut une nouvelle façon de penser. Il est temps que l’Haïtien comprenne que le bonheur individuel passe par la réalisation du bonheur collectif. La réussite d’un homme, c’est la réussite de l’homme.
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