Patrice Salomon, journaliste de la Radio Télévision Caraïbes est revenu,ce dimanche 10 mai, sur l’altercation survenue entre lui et un policier à Bois-Verna, mercredi dernier. Le travailleur de la presse se présente comme un “homme respectueux, calme et aimant” qui s’était plié devant l’autorité du policier.
Pour le journaliste de la RTVC, ce qui s’est passé est “un simple incident de pacours”. Ce jour-là, il devrait se rendre à son travail, quand un policier lui a demandé de s’arrêter. Rien d’anormal, dit-il. Durant ce contrôle de routine, son autorisation de teinte n’était pas sous la main, ce qui lui a valu, légitimement, une contravention, a-t-il poursuivi.
Cependant, l’agent de la PNH avec qui il aurait eu une discussion houleuse soutient que monsieur Salomon avait refusé catégoriquement d’accepter cette contravention. Il dit “avoir été menacé par le journaliste” qui lui a promis de “revenir sur les lieux de l’incident avec ses amis pour lui régler son compte”.
Patrice Salomon, quelques jours après, nie tout en bloc. Il explique qu’après avoir écopé cette contravention, il a essayé de convaincre le policier de le laisser partir, mais en vain. Entre-temps, 30 minutes se sont écoulées. À ce moment il dit avoir manifesté son impatience. Ce qui a été son “péché”, a-t-il admis.
Patrice Salomon croit que l’incident est dû à “son impatience et à l’incomprehension du policier qui s’est empressé de publier sa fiche de contravention sur la toile”. Il se dit prêt à prendre un verre avec ce dernier qu’il aime, de même que les autres policiers.
“ La presse et la police nationale sont deux institutions vitales du pays”, a t-il dit soulignant que cet incident le met mal à l’aise étant donné qu’il est un personnage aimant qui s’est toujours bien conduit avec les agents de la PNH.
Le travailleur de la presse a lancé un appel au calme à la population haïtienne tout en l’exhortant à se concentrer sur les vrais problèmes du pays notamment le coronavirus.
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