Assassinat de Jovenel Moïse : Gabriel Fortuné accuse Réginald Boulos, Dimitri Vorbe et Antonio Cheramy

Assassinat de Jovenel Moïse : Gabriel Fortuné accuse Réginald Boulos, Dimitri Vorbe et Antonio Cheramy

L’ex-maire de la commune des Cayes, Gabriel Fortuné, faisant le point autour de l’assassinat du président de la République Jovenel Moïse, a fait savoir que ce dernier a été livré par son entourage.

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Ref TVA Nouvelles: Jovenel Moïse aurait été torturé devant son épouse avant d’être tué

«Le président a été trahi par ses gardes du corps. Il est victime d’un complot par l’oligarchie haïtienne, en particulier Réginald Boulos et Dimitri Vorbe. Mais aussi avec d’une frange de l’opposition haïtienne et des membres de la famille politique du président», dit-il.

«Financer 28 mercenaires, ce n’est pas facile pour l’opposition haïtienne. Seuls Réginald Boulos, Dimitri Vorbe et d’autres oligarques peuvent avoir la possibilité de financer ces mercenaires», précise-t-il.

M. Fortuné a déclaré que ce sont les “flibustiers” du pays qui sont derrière cet acte barbare. Il pointe du doigt Réginald Boulos, Dimitri Vorbe et Antonio Cheramy.

«Mais avant de le tuer, ils l’ont torturé. Le président a connu l’enfer. Et ces deux enfants qui ont assisté à l’assassinat, puis sa femme qui était là, ils ont connu l’enfer», mentionne-t-il.

«Je n’ai pas trop de détails, mais il y a des gens qui ont parlé à l’épouse du président et, effectivement, le président a été torturé devant sa femme», martèle-t-il.

Gabriel Fortuné explique par ailleurs que le pays a demandé de l’aide internationale parce qu’il juge que la situation est «inacceptable».

«Il y a tellement de corruption en Haïti que les malfrats contrôlent la justice. Donc on ne peut pas se permettre de confier entièrement cette enquête à la justice haïtienne, malheureusement», ajoute-t-il.

Pour l’ex-maire des Cayes, ces hommes d’affaires « nous traitent comme des esclaves et souhaitent que nous pataugeons dans la boue ».

Il juge anormal que le chef de l’État soit assassiné de la sorte. « L’homme le plus sécurisé du pays est mort dans sa résidence privée », s’étonne Gabriel Fortuné.

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