Sans le dire, l’immortel écrivain questionne la persistance des relations entre Colons et Esclaves: l’Éternelle Arrogance
La cour pénale internationale n’a jugé jusque-là que deux anciens chefs d’État pour crime contre l’humanité.
Et pourtant, on ne comptait plus les crimes commis contre des peuples, contre l’humanité par des nations puissantes, menaçantes avec des armes de guerre et de destruction. Aucun chef ou ancien chef d’État de ces Pays n’ont été indexés, ou accusés et encore moins humiliés publiquement avec cette arrogance propre aux Colons et aux Prédateurs qui ne respectent que leurs instincts, leurs intérêts comme loi.
Trudeau a été trop vite, écoutez ce qu’il eut à dire !
La mort de l’homme, la perte d’un être cher, crée les mêmes ressentiments partout. Sauf qu’au delà des souffrances s’incrustaient des fois des étincelles culturelles ou cultuelles propres à une Nation, une Tribu, une Philosophie.
La peine de mort aussi brutale et inhumaine prouvait que les sociétés adoptaient des mesures pour se protéger contre le chaos, l’anéantissement. Cela ne donnait pas le droit à un individu de menacer, ni humilier ces gouverneurs, ces chefs après leurs décisions finales, légales chez eux.
Irak, Afghanistan, Panama, Salvador, Haïti…que de crimes commis par ceux qui ont rompu l’ordre, assassiné des Citoyens par des coups d’état, pourtant aucun chef des grands pays reconnus coupables dans ces actions illégales n’ont été sanctionnés. Au contraire ils sont applaudis et meurent dans leurs lits entourés de leurs familles.
Comme l’a souligné Dany Laferrière, au delà des passions et de tout doute raisonnable, le premier ministre du Canada Justin Trudeau devait réfléchir, réévaluer ses sources.
Les ex chefs d’État et Premiers Ministres Haïtiens étaient-ils déjà jugés et condamnés sans possibilité de jouir des Droits, dus à leur rang de serviteur du monde global?
Emile Jr. César
4 commentaires
4 Commentaires
Pierre-Yves Roy
28 novembre 2022, 15:31Hello
Je crois qu’en jugeant defavorablement les sanctions du Premier Ministre Trudeau vis a vis des caids haitiens, M. Laferriere s’enfouille dans les tenebres d’une infirme minorite. Ainsi a t il rate encore une autre occasion de faire valoir ses palmes d’academicien en une conjoncture ou sa mere patrie en a tant besoin. Quel que soit l’apparente gaucherie du protocole employe par le Premier, les sanctions contre les accuses et la publication de leur noms constituent selon moi un outil et une strategie appropries aux dimensions de ces energumenes qui portent des titres dont ils aont indignes.
REPLYJOSEPH-ALPHONSE ANDRE@Pierre-Yves Roy
28 novembre 2022, 17:09J’espère que le Canada détient des preuves solides et irréfutables. Je ne crois pas que les autorités Canadiennes se laissent influencer par des quidams. Elles ont eu et ont une ambassade en Haïti avec un service d’intelligence sur lequel elles ont dû se fier pour arriver à leurs conclusions. La corruption est un virus qui ronge toutes les sphères de la société Haïtienne en toute flagrance et impunité. Certains politiciens et oligarques sont au-dessus des lois. Les institutions n’osent même pas fonctionner voire sévir. Le seul remède pour le moment, c’est l’intervention d’une Institution onusienne anti-corruption neutre et crédible qui pourrait recevoir des plaintes sérieuses et mener des enquêtes en toute impartialité. Entre temps les interventions multilatérales quoique dissuasives soulèvent des réactions légitimes jusqu’à la divulgation des preuves hors de tout doute raisonnable. Ces démarches ne doivent être légales…
REPLYJOSEPH-ALPHONSE ANDRE@JOSEPH-ALPHONSE ANDRE
28 novembre 2022, 17:12Corr: Ces démarches doivent être légales.
REPLYDr. R Ariste, PhD
5 décembre 2022, 04:58Pour un pays aussi corrompu que Haïti, le président de la République ou la présidence est la première entité qui devrait être attaquée dans un contexte de reddition de compte.
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