Avis de recherche émis contre un cadre du RNDDH, l’OPC s’inquiète

Avis de recherche émis contre un cadre du RNDDH, l’OPC s’inquiète

Dans une correspondance adressée au directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Rockfeller Vincent, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) exprime ses inquiétudes par rapport à l’avis de recherche émis contre l’administratrice du réseau national de défense de droits humains (RNDDH), Marie Gesly Damas Jean Pierre.

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En effet, selon l’OPC cet avis de recherche n’est pas conforme à la déclaration sur la protection des défenseurs des droits de l’homme adoptée par l’assemblée générale des Nations-Unies, en date du 9 décembre 1998 et peut-être interprété comme un acte de vengeance, en raison du fait qu’il (Rockfeller Vincent) a été renvoyé de la magistrature haïtienne en 2006 suite à une dénonciation de corruption produite par le RNDDH.

De ce fait, l’OPC en tant qu’organe de protection et de défense des droits humains, a tenu à attirer l’attention du numéro un de l’ULCC sur ces deux points tout en l’invitant à se ressaisir.

Par ailleurs, l’OPC se dit prêt à collaborer avec l’ULCC en vue du renforcement de la lutte contre la corruption dans le pays.

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