BRIDES-Sondages : 69.4 % de citoyens sont favorables à ce que la question de décharge soit mise sous la responsabilité de la CSCCA

BRIDES-Sondages : 69.4 % de citoyens sont favorables à ce que la question de décharge soit mise sous la responsabilité de la CSCCA

Beaucoup de citoyens se demandent si la question de décharge administrative laissée sous la responsabilité d’une Assemblée politique comme le Parlement est une pratique juste et équitable? Ne faudrait-il pas mettre cette décharge uniquement sous la compétence technique de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux
Administratif?

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Pour tenter de répondre scientifiquement à ces questions, le BRIDES, bureau de statistique reconnu au niveau national, a réalisé entre novembre et décembre 2020, une enquête nationale auprès d’un large échantillon de citoyens et citoyennes dans les dix départements géographiques du pays à l’effet de recueillir leur opinion sur les questions relatives à la Constitution.

À la suite de cette enquête, le Brides a constaté que les gens semblent ne plus vouloir laisser sous la responsabilité du Parlement la question de décharge. Ils sont plutôt favorables à une réduction des pouvoirs de cette institution étatique. Car d’un côté, ils veulent, pour une grande majorité, éliminer le Sénat et aussi réduire le nombre de Députés devant siéger à l’Assemblée Nationale.

Selon les résultats de l’enquête, la majorité des citoyens interviewés par le Brides sont d’accord pour que la question de décharge soit mise sous la responsabilité de la cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA). En effet, le cumul donne 69.4% de gens qui sont d’accord contre seulement 11.9% qui ne sont pas d’accord. En dernier lieu, 16.7% n’ont pas donné leur opinion sur cette question de décharge.

Le BRIDES estime que cette position de la population par rapport à son Parlement, peut être également s’expliquer par la prise de position des différents Exécutifs passés qui n’ont cessé de déclarer qu’ils n’ont pas pu exercer leur pouvoir car tous les pouvoirs se trouvent au Parlement.

C’est sans nul doute aussi ce qui explique que les sondés veuillent enlever au Parlement la responsabilité d’accorder la décharge aux hauts fonctionnaires qui ont géré les affaires de l’Etat pendant un certain temps, de l’avis du BRIDES.

1 comment

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *

1 Comment

  • Antoine Langomier
    25 décembre 2020, 22:36

    Partout où l’on passe, la même configuration persiste. Un parlement de malfrendeng et de kokorat. Par rapport à l’État atèplat, les juges de la CSCCA n’ont pas toujours fait preuve de moun tout bon dans l’accomplissement de leurs tâches. Et en plus, dans le cadre de la Corruption généralisée dans le pays, les juges de la CSCCA ne sont pas au-dessus de tout soupçon. La nommée Nonie Mathieu mèt ti kò l piti pou Moun San Memwa yo ka bliye l.

    Si les différents Exécutifs passés n’étaient pas aussi des Malfrendeng, un parlement de Sanzave ne pouvaient pas les empêcher d’exercer leur pouvoir. Si egzekitif yo pat Kokorat yo te dwe vin pale ak pèp la. Tankou istoryen MICHEL SOUKAR afime, “se RENE PREVAL ki vin montre palmantè yo ki jan pou yo itilize pòs la pou yo fè kòb.” Dans le cas d’Haiti, il s’agit plutôt des Sales Menteurs.

    Le lundi 21 décembre, au micro du journaliste Romanès de radio Mega, l’ancien sénateur STEVENS BENOIT n’allait pas par quatre chemins pour parler de la 50e legislature, il voyait des députés et des sénateurs délinquants. Il avait fait cette constatation, “nan chamn bas la sou 117 depite, te gen apèn 12 ki te bon. Pou chanm sena, te gen 4 oswa 5 senatè ki te bon.”

    M. BENOIT n’était pas tendre envers d’autres avadras de l’APN et des DOUANES, “yon nèg ou antre ladan yo ak 2 grenn pantalon, ou sòti Miltimilyonè.” Le mal Haitien est plus profond. Comme vient d’affirmer un ami, “menm moun BRIDES yo gen pwoblèm tou depi se Ayisyen yo ye.” Yo bezwen "Anafabèt pa bèt" mache nan enterè gwoup pa yo. PEYI A GEN PWOBLÈM…

    REPLY