Brutalité policière : L’AJH condamne les actes de violation de la liberté de la presse

Brutalité policière : L’AJH condamne les actes de violation de la liberté de la presse

L’Association des journalistes haïtiens (AJH) dit constater depuis plusieurs jours l’intensification des mouvements contre le pouvoir en place. L’AJH dit noter que les réactions des autorités à ces activités revendicatives attaquent certaines libertés, dont la liberté de la presse.

Barbancourt

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Le secrétaire général de l’AJH, Jacques Desrosiers, rappelle que le jeudi 28 janvier 2021, plusieurs dizaines de journalistes ont marché à Port-au-Prince contre les violences policières dont ils sont l’objet, lors des manifestations de rue.

Le lundi 8 février 2021, deux journalistes de médias en ligne ont été blessés par balle au Champ-de-Mars à Port-au-Prince.

Le mercredi 10 février 2021, des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) ont lancé en direction des travailleurs de presse et  à l’intérieur d’une voiture de Radio-Télé Pacific avec à son bord plusieurs journalistes des grenades de gaz lacrymogène.

L’Association des journalistes haïtiens, dans un communiqué de presse, condamne ces actes de violation de la liberté de presse et du droit à l’information qui mettent en péril les acquis démocratiques.    

L’Association des journalistes haïtiens appelle les autorités de la Police nationale d’Haïti à diligenter une enquête pour identifier les auteurs de ces exactions afin qu’ils répondent de leurs actes par devant la justice.

En cette période de trouble et de confusion, l’AJH exhorte les journalistes à la prudence et la vigilance. Elle leur rappelle l’obligation de rechercher, de traiter et de rapporter les faits avec professionnalisme et responsabilité.

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