L’ex-ministre des Affaires étrangères Claude Joseph s’est prononcé sur la date historique du 7 février 2022 qui, rappelle-t-il, devrait marquer la fin du mandat du feu président Jovenel Moïse.
Ce lundi 7 février 2022, le président Jovenel Moïse, de son vivant, aurait passé le pouvoir à un autre président élu au cas où les élections auraient été organisées, comme prévu. Mais son assassinat a changé la donne. Pas de président au palais national depuis sept mois. Le Premier ministre Ariel Henry, seul aux commandes, dirige et veut maintenir un exécutif monocéphal jusqu’à la tenue des prochaines présidentielles.
« Les ennemis du peuple, voulant stopper la marche de la démocratie, ont planifié, financé, exécuté et bénéficié du crime du 7 juillet 2021. Haïti doit retrouver le chemin de la démocratie, avec comme exigence Justice pour Jovenel Moïse », a écrit l’ancien Premier ministre Claude Joseph, ce lundi, sur son compte Twitter.
« En ce jour historique qui marque une étape importante dans la lutte de notre pays pour la démocratie, j’ai l’obligation de m’associer avec le peuple pour exiger la poursuite de l’enquête. Les auteurs de cet assassinat répondront de toute façon de leurs actes devant les tribunaux », a poursuivi M. Joseph, qui s’est approprié la bataille en faveur de l’aboutissement de l’enquête sur ce crime odieux.
La mort de M. Moïse n’a fait qu’enfoncer le clou dans la plaie politique dont le pays supporte les douleurs depuis plusieurs années. Alors que plusieurs propositions de sortie de crise s’affrontent, les protagonistes n’arrivent pas encore à s’entendre sur la manière de procéder pour retrouver le chemin de la normalité constitutionnelle.