Des dessins pour dénoncer la torture à Guantanamo

Des dessins pour dénoncer la torture à Guantanamo

Les médias l’ont surnommé le « forever prisoner » : Abu Zubayda est détenu, depuis plus de 20 ans, sur la base militaire américaine, sans charge ni procès. Arrêté en 2002 au Pakistan, les États-Unis l’ont accusé d’appartenir à al-Qaïda, l’ont torturé pendant plusieurs années avant d’admettre en 2006 qu’il n’avait jamais appartenu au groupe terroriste… mais sans le relâcher pour autant.

Abu Zubayda a témoigné des tortures subies dans une série de dessins, utilisée par son avocat dans un rapport pour dénoncer les mauvais traitements à Guantanamo. Ces dessins « représentent la seule preuve visuelle des tortures, explique son avocat Mark Denbaux, si la CIA n’avait pas détruit les enregistrements vidéos des séances, ces dessins n’auraient pas de grande valeur mais ils ont détruit les vidéos et de leur point de vue, ils avaient raison : il vaut mieux être sanctionné pour la destruction de ce matériel plutôt que de le montrer au grand public. »

On peut donc découvrir les simulations de noyade, les humiliations, la terreur imposée par le fait de passer des jours entiers enfermés dans un cercueil… Pourtant, « personne n’a dit que le détenu devait toujours rester nu, personne n’a dit qu’il fallait le torturer pendant des jours et des jours, précise Mark Denbaux, les techniques ont été autorisées mais personne n’a posé de limites. Donc les agents de la CIA se sont dit : tiens, on va essayer ça, puis ça… ils l’ont torturé à leur guise. » Et ce, sans même croire qu’ils pourraient en obtenir la moindre information, comme l’a indiqué au Sénat américain, l’un des psychologues impliqués dans les tortures, le Dr James Mitchel : « lors de la première séance de waterboarding, Mr Abu Zubaydah était tellement paniqué que nous ne pensions pas qu’il fournirait des informations fiables. D’ailleurs, nous ne nous attendions pas à ce qu’il le fasse. Le programme n’a pas été conçu pour extraire des informations pendant l’administration des techniques d’interrogatoire renforcé. »

Aujourd’hui, Abu Zubaydah espère sortir de prison mais rien n’indique pour l’instant que les États-Unis soient prêts à reconnaître leur tort, contrairement à ce qu’avait fait la Lituanie, condamnée à verser 100 000 dollars au prisonnier en dédommagement des tortures subies sur l’un des « dark sites » de la CIA à Vilnius entre 2005 et 2006.
De nouvelles restrictions à l’avortement aux États-Unis
Le Sénat de Caroline du Sud a voté l’interdiction de l’IVG après six semaines de grossesse, contre 22 jusqu’à présent dans cet État qui ne compte que trois cliniques pratiquant les avortements et rarement après 12 semaines. Le vote a provoqué un vif débat au Parlement de Caroline du Sud, les cinq seules femmes de l’Assemblée se sont ouvertement opposées à la mesure et pour le faire savoir, portaient un badge « élisez plus de femmes ». Le gouverneur a fait savoir qu’il comptait signer la nouvelle loi le plus rapidement possible.
Chaos à l’Assemblée nationale en Bolivie
Des députées en sont venues aux mains pendant que le ministre de l’Intérieur présentait un rapport sur l’incarcération de l’opposant et gouverneur de Santa Cruz Luis Fernando Camacho, accusé de coup d’État et terrorisme. Plusieurs élues de l’opposition se sont alors postées devant le ministre avec des pancartes « arrêtez de voler la démocratie » avant d’être brutalement délogées par d’autres parlementaires de la majorité. Coups de poings, gifles et cris n’ont pas empêché le ministre de faire approuver une motion de confiance sur sa gestion du pays.
Le journal de la 1ère
La Martinique veut faire du créole une langue officielle.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

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On peut donc découvrir les simulations de noyade, les humiliations, la terreur imposée par le fait de passer des jours entiers enfermés dans un cercueil… Pourtant, « personne n’a dit que le détenu devait toujours rester nu, personne n’a dit qu’il fallait le torturer pendant des jours et des jours, précise Mark Denbaux, les techniques ont été autorisées mais personne n’a posé de limites. Donc les agents de la CIA se sont dit : tiens, on va essayer ça, puis ça… ils l’ont torturé à leur guise. » Et ce, sans même croire qu’ils pourraient en obtenir la moindre information, comme l’a indiqué au Sénat américain, l’un des psychologues impliqués dans les tortures, le Dr James Mitchel : « lors de la première séance de waterboarding, Mr Abu Zubaydah était tellement paniqué que nous ne pensions pas qu’il fournirait des informations fiables. D’ailleurs, nous ne nous attendions pas à ce qu’il le fasse. Le programme n’a pas été conçu pour extraire des informations pendant l’administration des techniques d’interrogatoire renforcé. »

Aujourd’hui, Abu Zubaydah espère sortir de prison mais rien n’indique pour l’instant que les États-Unis soient prêts à reconnaître leur tort, contrairement à ce qu’avait fait la Lituanie, condamnée à verser 100 000 dollars au prisonnier en dédommagement des tortures subies sur l’un des « dark sites » de la CIA à Vilnius entre 2005 et 2006.
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