Depuis quelques temps, on assiste, de manière récurrente, à la mort des détenus dans les prisons civiles des différentes juridictions du pays. À Miragoâne, aux Cayes, à Petit-Goâve comme à Mirebalais, ils meurent par dizaines. Cette situation est la résultante des mauvaises conditions d’incarcération et de la détention préventive prolongée, entre autres.
Face à la montée en puissance de ce phénomène et le comportement laxiste des autorités qui tardent à y remédier, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) appelle les parents des victimes à poursuivre, par devant les instances internationales, l’Etat haïtien.
« De ce fait, l’OPC prévient que si des dispositions ne sont pas adoptées dans les plus brefs délais, la situation risquera de se transformer en catastrophe humanitaire avec possibilité pour les parents des prisonniers décédés d’ouvrir la voie à des recours contre l’État par devant les Instances régionales et internationales relatives aux droits de l’Homme dans une perspective de réparations pour violations graves de droits humains », indique l’OPC dans une note, à travers laquelle il exprime son indignation par rapport à la détérioration des conditions de détention dans le pays.
« L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), institution nationale de promotion et de protection des droits humains, exprime son indignation face à la dégradation continue des conditions de détention dans le pays suite à la persistance de la crise sociopolitique », déclare l’OPC précisant que 12 cas de décès, dans des centres carcéraux, ont été signalés entre la période allant du 23 août au 27 septembre 2022.
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