Le Centre d’Analyse et de Recherche en droits de l’homme, la CE-JILAP, le Réseau National de Défense de Droits Humains, le CONHANE figurent parmi les organisations de défense des droits humains qui ont écrit au président du Sénat de la République, Carl Murat Cantave, pour lui demander d’engager la procédure parlementaire visant à lever l’immunité du sénateur Gracia Delva, accusé de collusion avec le chef de gang, Arnel Joseph.
Les organisations de défense des droits humains et de la société civile qui ont signé cette lettre se disent profondément consternées par le processus de “gangstérisation” des différentes villes du pays, mis en place par des autorités politiques à des fins purement criminelles et électoraliste.
Une machine de l’insécurité qui occasionne la mort des paisibles citoyens particulièrement dans les quartiers populaires témoignant ainsi de “la banalisation du droit à la vie et à la sécurité par les autorités devant les respecter”, ont noté ces organisations.
Elles jugent “inacceptables et révoltants qu’un sénateur de la République entretienne de rapport avec des bandits qui terrorisent la population, violent des femmes et tuent des citoyens”. Cela empêche la police de faire son travail, rappelant que la Direction Centrale de la Police Judicaire se plaint “des mains qui protègent les gangs contre les interventions policières”.
Ces organisations qui attendent que chaque institution joue sa partition pour rétablir la sécurité dans le pays demande au président du grand corps de lever l’immunité du sénateur Gracia Delva en vue de faciliter le travail l de la justice.
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