Éducation : une semaine de classe perdue, une autre mouvementée s’annonce

Éducation : une semaine de classe perdue, une autre mouvementée s’annonce

L’éducation de qualité prônée et rêvée par le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle reste toujours dans l’impasse. Depuis la reprise des activités scolaires le 10 août dernier, on constate que les lycéens, les élèves des écoles nationales n’ont, malheureusement, pas eu le même nombre de jours de classe que ceux des écoles privées. Ils sont dans les rues quotidiennement à exiger la présence des professeurs dans les salles de classe.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

À l’initiative des syndicalistes, les enseignants ont déposé leur craie pour réclamer, du MENFP, de meilleures conditions de travail. Certains élèves font l’école buissonnière au Champs-de-Mars à cause de l’absence d’enseignants dans leurs établissements scolaires. D’autres accompagnent les étudiants de la faculté de droit dans leurs mouvements de protestation pour exiger justice pour Me Monferrier Dorval.

Depuis la semaine dernière, plusieurs établissements privés subissent des attaques violentes tant dans la capitale et dans des villes de province. Plusieurs lycéens protestataires ont été blessés, interpellés puis relâchés par la police. Il y a eu beaucoup de victimes dans le camp de des écoles privées.

Face à cette situation alarmante, le Ministère de l’Éducation a lancé un cri d’alarme pour dénoncer les menaces et les attaques persistantes contre les écoles privées. Pierre Josué Agénor cadet juge inadmissible, sous prétexte de revendications salariales ou autres, que des individus manipulent les élèves et continuent d’attaquer des écoles et violer systématiquement le droit à l’éducation et le respect de l’autre.

Pour éviter que la situation dégénère davantage, le MENFP appelle enseignants et syndicalistes à prendre le chemin du dialogue. Pour M. Cadet leurs revendications justes ou légitimes ne peuvent être abordées que dans un cadre serein de dialogue dans le respect de ce bien commun qu’est l’école.

Somme toute, les syndicalistes décident de faire la sourde oreille et annoncent la couleur. Ce lundi 14 septembre, lycéens, parents et étudiants sont invités à participer à une grande journée de mobilisation qui sera organisée par les enseignants qui refusent de retourner en chaire. Ils entendent poursuivre avec la mobilisation qui risque d’hypothéquer cette nouvelle semaine de classe.

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