Entre fin de mandat et dégénérescence de la crise sociopolitique, le Sénat fixe sa position

Entre fin de mandat et dégénérescence de la crise sociopolitique, le Sénat fixe sa position

C’est un Joseph Lambert plutôt ferme, en tenue requise pour l’Assemblée nationale, qui a pris la parole, ce lundi matin, lors d’un point de presse au Sénat de la République autour des débats provoqués par la fin ou non du mandat des sénateurs.

Barbancourt

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« Le Sénat de la République, par la voix de son président, affirme que les sénateurs ici présents entrés en fonction le deuxième lundi de janvier, en mars ou en mai au cours de l’année 2017, ont chacun un mandat de six ans qui arrive à terme le deuxième lundi de janvier 2023 », a martelé l’élu du Sud’Est, sur un ton qui n’admet aucune réplique.

Pour étayer sa thèse, le président du Sénat a évoqué le procès-verbal de la cérémonie de prestation de serment de ces élus.

« Ce n’est pas un premier ministre qui a octroyé ce mandat au tiers du sénat, mais la population, »a soutenu l’animal politique comme pour dire qu’Ariel Henry ne saurait constater la fin de mandat des élus.

Pour éviter le K.O le deuxième lundi de l’année prochaine, Joseph Lambert invite tous les secteurs de la vie nationale au dialogue afin de trouver un compromis politique de nature à garantir la gouvernabilité du pays.

« Je déclare 2022, année du grand dialogue », a renchéri le président du Sénat.

Néanmoins, Joseph Lambert croit qu’il faille d’abord rétablir une situation sécuritaire dans le pays. À cet effet, il dénonce la passivité du gouvernement à redresser la situation.

Joseph Lambert reproche également au gouvernement le fait de ne pas accorder suite aux projets initiés par le feu président Jovenel Moïse, conformément au principe de la continuité de l’Etat.

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