Éphéméride du 1er janvier : Retour sur l’histoire d’Haïti et celle du monde

Éphéméride du 1er janvier : Retour sur l’histoire d’Haïti et celle du monde

Après une guerre avec l’une des puissances militaires de l’époque, des anciens esclaves qui portèrent encore sur leur peau les cicatrices des cruautés de leurs maîtres, et des affranchis à qui étaient refusées certaines libertés, proclamèrent non seulement l’indépendance de la première nation nègre du monde et la seconde de l’Amérique, mais aussi et surtout affirmèrent haut et fort leur foi dans les principes universels de liberté.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

1804 : Proclamation de l’indépendance d’Haïti

« Jurons à l’univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination. »

1807 : Bataille de Sibert.

Cette bataille opposa les forces armées de Pétion à celles de Henri Christophe. Ce dernier triompha de l’armée de Pétion. Il assiégea Port-au-Prince défendue alors par Yayo et Lamarre pendant une semaine avant de repartir pour le Nord où il forma cinq semaines plus tard  son gouvernement.

1904 : Célébration grandiose du premier centenaire de l’Indépendance

Le général Nord Alexis et son gouvernement rehaussèrent cette célébration en choisissant la ville et l’endroit ou fut signé l’acte de l’indépendance comme le point focal des festivités.

1914 : Début d’une insurrection à Thomazeau.

La commune de Thomazeau fut envahie par une bande d’individus armés réclamant le départ du président de Michel Oreste. Quoique vite réprimée, elle servit de modèle à d’autres prises d’armes dont celle de Vallières.

L’insurrection de Vallières initiée immédiatement après celle de Thomazeau se scinda en deux branches avec leurs leaders sprintant pour attendre Port-au-Prince le premier et recueillir les lauriers de la présidence de l’Assemblée nationale. Oreste Zamor fut donc celui qui reçut ces lauriers le 8 février 1914.

Journée Internationale

1er janvier : Journée du domaine Public

Le début de chaque nouvelle année est une période de fête dans le monde entier et l’occasion de se souhaiter une excellente année en oubliant un quotidien parfois difficile.

Le premier janvier est aussi une date très particulière pour la connaissance car un grand nombre d’informations, d’oeuvres et de créations deviennent accessibles librement à l’humanité tout entière.

La part patrimoniale des droits d’auteur expirant pour les travaux d’artistes morts soixante-dix ans plus tôt, des milliers d’œuvres rejoignent le domaine public. Profitons-en pour nous insurger contre ce travers de langage qui consiste à dire qu’une oeuvre “tombe” dans le domaine public. Elle ne tombe pas, elle s’élève vers le public !

Patrimoine commun

L’œuvre n’appartient plus à quiconque, elle devient partie intégrante d’un trésor commun, disponible à tous, notre patrimoine immatériel.

Le monde de la création numérique est particulièrement sensibilisé à cette célébration et il est intéressant de noter que l’Union Européenne est partenaire de cette initiative, dans son soutien au programme Communia (“The Digital Public Domain: Foundations for an Open Culture”).

1er janvier : Journée Mondiale de la Paix

L’église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier depuis 1968, à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI. Ses successeurs ont poursuivi cette célébration et, aussi bien Jean-Paul II que Benoît XVI, ont tenu à marquer d’une manière solenelle l’entrée dans la nouvelle année. Le Pape François a, avec son style propre, repris le flambeau.

La paix, un chemin d’espérance :
dialogue, réconciliation et conversion écologique
Chaque année un thème différent est proposé et, pour 2021, l’accent est mis sur l’univers des soins… Vaste programme me direz-vous… le texte du Pape (voir lien en bas de page) est riche et dense, nous le reproduirons pas in extenso dans le site, mais nous en avons sélectionné quelques passages choisis.

La culture du soin comme parcours de paix
“L’année 2020 a été marquée par la grande crise sanitaire de la Covid-19 qui est devenue un phénomène multisectoriel et global, aggravant des crises très fortement liées entre elles, comme les crises climatique, alimentaire, économique et migratoire, et provoquant de grands inconvénients et souffrances”.

Dieu créateur, origine de la vocation humaine au soin
Il ne faut pas aller chercher très loin le pourquoi des soins : ce que vous ferez au polus petit d’entre les miens….

Les principes de la doctrine sociale de l’Église comme base de la culture du soin
Au cœur de la doctrine sociale de l’Église qui s’offre à toutes les personnes de bonne volonté comme un précieux patrimoine de principes, critères et indications desquels tirer la “grammaire” du soin, on trouve bien entendu : la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité avec les pauvres et les sans défense, la sollicitude pour le bien commun, la sauvegarde de la création.

Il n’y a pas de paix sans la culture du soin
La culture du soin, cet engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous, cette disposition à s’intéresser, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect mutuel et à l’accueil réciproque, constitue une voie privilégiée pour la construction de la paix. « En bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires. Il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver ».

Bonne Année 2022

Laïka Mezil

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