Éphémérides du 6 novembre

Éphémérides du 6 novembre

Les évènements historiques qui se sont déroulés un 6 novembre en Haïti.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

1883 : Décès du général Louis Dufresne

Ministre de la guerre et de la marine du 9 avril 1848 jusqu’à la fin de l’Empire de Faustin 1er., le général Dufresne, sous la présidence de Geffrard, commanda l’arrondissement de Port-au-Prince.

1987 : Henri Namphy, alors chef du Conseil national de gouvernement (CNG), s’autoproclame commandant-en-chef des Forces armées d’Haïti (FADH)

On est en pleine période électorale, et le général Henri Namphy qui devrait en principe abandonner le pouvoir à l’avènement du nouveau président (prévu au 7 février 1988) veut encore s’y agripper en se nommant le chef des FADH, l’armée étant, à ce moment là, incontournable.

Voir: 29 novembre 1987; 17 janvier 1988; 20 juin 1988.

2009 : Le Sénat de la République ratifie Jean-Max Bellerive, premier ministre désigné

Nommé par le président René Préval quelques heures seulement après la motion de censure du Sénat à l’encontre de Michel Pierre-Louis (30 Octobre), cette ratification constitue à date, un record dans les annales des nominations des chefs de gouvernement haitiens. Le vote a été obtenu à la majorité des sénateurs présents lors d’une courte séance.

Journée Mondiale

6 novembre : Journée Internationale pour la préservation de l’environnement en temps de guerre

A l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit, le 6 novembre, le secrétaire général des Nations Unies a souhaité faire connaître son message :

“Depuis que la guerre existe, l’environnement et les ressources naturelles en sont les victimes silencieuses. Les récoltes sont incendiées, les puits pollués, les sols empoisonnés et les animaux tués. Les objectifs ne sont pas toujours les mêmes : on peut vouloir se procurer un avantage stratégique, démoraliser des populations locales, venir à bout d’une résistance ou tout simplement nourrir ses soldats. Mais, même lorsqu’elles ne sont pas intentionnelles, les conséquences sont toujours catastrophiques. Nous assistons à des actes de destruction purs et simples, notamment le rejet de polluants et de substances dangereuses. Nous sommes témoins de bouleversements sociaux, comme la création de populations de réfugiés qui, à leur tour, mettent plus rudement les ressources à contribution. Et puisque la plupart des conflits se déroulent dans les pays pauvres, nous constatons les ravages économiques infligés par les guerres à des populations vulnérables qui sont les moins outillées pour faire face aux dégâts subis par leur environnement et pour surmonter un ralentissement du développement.”

Dégâts collatéraux
Pendant la guerre du Golfe de 1991, les puits de pétrole du Koweït ont été délibérément incendiés et des millions de litres de pétrole brut ont été déversés dans les voies d’eau. Au Cambodge, 35 % de la couverture forestière a été détruite pendant les 20 ans qu’ont duré la guerre civile et les troubles. Au cours du conflit en Angola, le nombre des animaux sauvages a diminué de 90 % et, pendant la guerre du Viet Nam, des millions de tonnes d’agent orange ont été pulvérisées au-dessus des jungles de ce pays, ce qui a eu pour effet de dépouiller de toute végétation de vastes zones dont certaines ne peuvent toujours pas être cultivées aujourd’hui.

L’environnement est protégé en temps de guerre par un certain nombre d’instruments juridiques, notamment la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles (1976), la Convention sur les armes chimiques et la Convention sur la prohibition des mines antipersonnel (1997). En outre, le Protocole additionnel I aux Conventions de Genève interdit l’utilisation de ” méthodes ou moyens de guerre qui sont conçus pour causer, ou dont on peut attendre qu’ils causeront, des dommages étendus, durables et graves à l’environnement naturel ” et dispose que ” la guerre sera conduite en veillant à protéger l’environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves “. Mais ce qui fait cruellement défaut, ce sont les mécanismes voulus pour assurer l’application de ces conventions. De fait, il faudra peut-être que nous renforcions le chapitre ” vert ” des règles du droit humanitaire international.

Une convention pour protéger l’environnement
Au niveau pratique, l’ONU réagit de plus en plus activement lorsqu’une guerre entraîne une dégradation de l’environnement : elle s’efforce d’évaluer les dégâts, de nettoyer les zones contaminées et d’aider les pays à se doter des moyens voulus pour gérer leur environnement après le conflit. C’est ce que le Programme des Nations Unies pour l’environnement a fait dans les Balkans et c’est ce qu’il fait aujourd’hui en Afghanistan, en Iraq, au Libéria et dans le territoire palestinien occupé.

Les technologies guerrières et armements modernes continuent à se développer rapidement, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur l’environnement. En même temps, on laisse trop de conflits s’envenimer pendant des années, voire des décennies, et épuiser petit à petit les ressources naturelles. Au moment où nous célébrons la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé, prenons conscience du fait qu’aucune guerre et aucun conflit ne se déroule trop loin de nous pour avoir un effet sur notre environnement, quel que soit l’endroit où nous habitons. Et prenons l’engagement de faire ce que nous pourrons pour lutter contre cette menace commune et pourtant souvent oubliée qui met en péril nos vies et notre bien-être.

6 novembre : Journée Mondiale sans papier

Nous croulons sous le papier, c’est un euphémisme. Pourtant les différentes tentatives de “bureau sans papier” ou de société sans papier se sont pour le moment révélées être des échecs.

Développement durable
La dématerialisation des documents présente pourtant un intérêt colossal pour les entreprises et la société en général. Enjeu de développement durable quand on songe aux ressources naturelles utilisées pour produire le papier, enjeu économique évident si on pense aux coûts induits par les stockages physiques de documents et le prix des m² ainsi utilisés !

A l’heure de l’informatique “dans les nuages” (Cloud Computing), des solutions se font jour et permettent d’envisager une amélioration dans les années à venir.

World Paper Free Day : optimisme mesuré
Mais revenons à notre journée sans papier (à ne pas confondre avec la journée des sans-papiers !), la World Paper Free Day, instaurée pour exhorter les entreprises à abandonner le papier. Notre optimiste semble réservé si on observe que les promoteurs de cette journée prêchent surtout pour leur propre paroisse dans la mesure où on y retrouve des géants du stockage de documents et de la GED (gestion électronique des documents)…

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