Malgré la gravité de la situation, les autorités policières peinent visiblement à adopter des mesures concrètes et efficaces pour freiner l’escalade du kidnapping à Delmas. Les rares interventions policières sont jugées inefficaces par de nombreux habitants.

Au point que l’on se demande : que fait le Commissaire Principal Nacius Junior Lacombe, responsable du Commissariat de Delmas ? Pour plusieurs résidents, il semble incapable de fournir la moindre réponse structurée face à cette escalade du kidnapping.

Selon eux, Delmas fonctionne comme si elle était dépourvue de véritable commandement policier, tant les actions du commissaire apparaissent timides, tardives ou inexistantes. Certains dénoncent même ce qu’ils qualifient d’immobilisme flagrant, laissant aux groupes armés le temps et l’espace nécessaires pour agir.

Cette défaillance contraste brutalement avec les discours officiels. Le Directeur général de la PNH, André Jonas Vladimir Paraison, a présenté vendredi 28 novembre un bilan qu’il juge satisfaisant de ses cent premiers jours. Il affirme avoir renforcé la présence policière et lancé plusieurs opérations pour reconquérir les zones sous contrôle des groupes armés. Pourtant, à Delmas, aucune amélioration tangible n’est ressentie.