Eurostar, qui va bientôt perdre son monopole pour relier Londres à l’Europe, répond par un ambitieux plan de croissance

Eurostar, qui va bientôt perdre son monopole pour relier Londres à l’Europe, répond par un ambitieux plan de croissance

Un train Eurostar, sur un quai de la gare de Saint-Pancras, à Londres, le 20 décembre 2020. NIKLAS HALLE’N/AFP La fin du monopole se profile pour Eurostar. Seul opérateur ferroviaire de transport de passagers à relier Londres au continent européen depuis l’ouverture du tunnel sous la Manche en 1994, la compagnie britannique détenue par la SNCF (55,75 %),

Un train Eurostar, sur un quai de la gare de Saint-Pancras, à Londres, le 20 décembre 2020.

La fin du monopole se profile pour Eurostar. Seul opérateur ferroviaire de transport de passagers à relier Londres au continent européen depuis l’ouverture du tunnel sous la Manche en 1994, la compagnie britannique détenue par la SNCF (55,75 %), la Caisse de dépôt et placement du Québec (19,31 %), la Société nationale des chemins de fer belges (18,5 %) et le fonds d’investissement américain Federated Hermes Infrastructure (6,44 %) risque fort à l’avenir de devoir croiser le fer avec les concurrents.

Depuis mi-mars, plusieurs opérateurs ont annoncé leur volonté d’entrer sur ce juteux marché de 11,5 millions de passagers en 2024, composé des lignes reliant Londres à Paris, Bruxelles et Amsterdam. C’est le cas du groupe britannique Virgin, propriété du milliardaire Richard Branson, qui compte réunir 700 millions de livres (830 millions d’euros) pour acheter 12 trains et desservir Paris et Bruxelles au départ de Londres en 2029. Mais aussi de Gemini Trains, une société anglaise créée par plusieurs personnalités du transport ferroviaire britannique et français, qui ambitionne, sous réserve de réunir les fonds nécessaires, de lancer Londres-Paris (et Paris-Bruxelles) en 2029 également avec « une dizaine de trains », selon Francis Nakache, ancien de Transdev et membre de la direction de la société.

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