Fritz Alphonse Jean continue de prôner un « Consensus national » comme seule solution à la crise

Fritz Alphonse Jean continue de prôner un « Consensus national » comme seule solution à la crise

C’est dans un message pré-enregistré diffusé dans la soirée du 6 octobre 2022 sur les réseaux sociaux que le président élu de l’accord Montana, Fritz Alphonse Jean, a encore une fois lancé un appel au dialogue sincère devant conduire à un consensus national en vue d’une solution durable à la crise multidimensionnelle qui gangrène le pays.

Barbancourt

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Un message qui survient un jours après l’adresse à la nation du premier ministre Ariel Henry qui appelle la population à la vigilance face à la manipulation d’un groupe du secteur privé des affaires qui financent les troubles au détriment de la majorité dans ses propres intérêts.

Face à la situation de troubles généralisés dans le pays, contrairement à de nombreuses personnalités internationales et nationales, dont l’ancien premier ministre Laurent Lamothe, qui sont favorables à une intervention de forces étrangères, Fritz Jean croit que seul un consensus national pourrait sortir Haïti du marasme.

Il a souligné que des luttes fratricides entre Haïtiens refusant de primer l’intérêt général ont toujours mené à des interventions de forces étrangères qui, selon lui, n’ont jamais apporté grand-chose au pays, alors que des pays amis ont toujours déclaré que ces actions devaient conduire à la bonne gouvernance et au rétablissement des institutions. « Ce qui n’a pas été constaté des années plus tard », a t-il noté.

L’ancien gouverneur de la Banque Centrale a également indiqué que cette situation est la résultante de la violence du système politique et socio-économique, qui s’est installé dans l’Etat depuis un certain temps.

Le président élu, qui n’a jamais pris fonction, a fait appel à un consensus national pour mettre fin à l’effondrement du pays, au monopole d’une minorité sur l’Etat au détriment de la masse, mais également pour permettre la réforme des institutions du pays. Parallèlement, il a réitéré la position de l’accord Montana qui prône la transition de rupture.

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