Dans une note publiée edn date du 1er juillet 2020, la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH) se dédouane de toutes responsabilités concernant la libération de prisonniers graciés par le président Jovenel Moïse.
Les responsables de la FBH ont affirmé avoir travaillé ces derniers temps sur un “plan de désengorgement des prisons”, mais aucune liste n’avait été établie pour la libération de prisonniers. De plus, la FBH dit n’avoir pas pris part à l’élaboration des “critères établis” pour l’élaboration de cette fameuse liste des personnes susceptibles de jouir de la grâce présidentielle.
La FBH se dédouane de toute responsabilité et demande au Ministère de la Justice et la Sécurité publique (MJSP) d’assumer “le manque de rigueur dans le traitement de ce dossier sensible”.
À noter que deux organismes de Droits Humains, l’Office de Protection Citoyen (OPC) et la Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH) ont porté des démentis formels à la note mise en circulation par le Ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP) quant à une quelconque collaboration sur la libération des 415 prisonniers par grâce présidentielle.
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