Depuis le début du mois d’avril, les enseignants des écoles publiques observent, à la demande de plusieurs organisations syndicales, un arrêt de travail pour exiger le paiement d’arriérés de salaires représailles plusieurs mois de travail. Ce qui a provoqué la colère des enseignants qui entament, depuis cette semaine, des mouvements de mobilisation dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans des villes de province.
Barbancourt
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Le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, par le truchement de la Direction Départementale d’Éducation de l’Ouest (DDEO), lance, dans une note publiée ce 20 avril 2022, un appel au calme et invite les enseignants à regagner leur poste.
« La Direction Départementale d’Éducation de l’Ouest (DDEO) prend note que certains élèves de lycées gagnent les rues depuis quelques jours pour réclamer la présence d’enseignants afin de ne pas perdre l’année scolaire. La DDEO lance un appel au calme pour éviter des dérapages et invite les enseignants grévistes à regagner les salles de classe », peut-on lire dans cette note qui précise que tous les enseignants sont rémunérés. Cependant, quant aux chèques retenus par le MENFP, la DDEO précise que seuls leurs bénéficiaires peuvent les réclamer.
« La DDEO profite de l’occasion pour informer le public qu’à cette date, il n’y a pas d’arriérés de salaire, car tous les chèques du mois de mars ont été livrés aux enseignants du vendredi 14 au lundi 17 avril. Quant aux chèques non-livrés, la DDEO précise qu’à la suite des instructions du MENFP, ils ne doivent être livrés qu’aux bénéficiaires présents sur leurs lieux de travail », conclut la note.
Soulignons que des enseignants de plusieurs villes de province dont Hinche, entament également un mouvement de grève depuis plusieurs semaines, pour exiger, entre autres, de meilleures conditions de travail.
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