Guerre en Ukraine : un ancien président russe réagit à l’ultimatum de Donald Trump

Guerre en Ukraine : un ancien président russe réagit à l’ultimatum de Donald Trump

Dans un message publié sur X, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a réagi vivement à l’ultimatum lancé par Donald Trump à la Russie. Il a rappelé que la Russie « n’est ni Israël, ni l’Iran », rejetant catégoriquement les menaces du président américain, qu’il considère comme un pas vers une guerre.

Proche allié de Vladimir Poutine, Medvedev qualifie l’ultimatum de Trump — exigeant un cessez-le-feu en Ukraine sous 10 à 12 jours sous peine de lourdes sanctions — de « menace directe » contre la stabilité mondiale. Il parle de « chantage géopolitique » dangereux et estime que ce type de pression rapproche le monde d’un conflit global.

Selon lui, la Russie ne cédera à aucune menace et accuse Washington de tenter de détourner l’attention de ses propres crises internes.

Pour rappel, le 28 juillet 2025, depuis l’Écosse, Donald Trump a réduit son ultimatum initial de 50 jours à 10–12 jours, fixant une échéance au 7–9 août. Il menace d’imposer des tarifs douaniers de 100 % sur les alliés de Moscou et de sanctionner les importateurs de pétrole russe. Il s’est également dit « déçu » par Vladimir Poutine, excluant désormais toute négociation directe.

Le Kremlin n’a pas encore réagi officiellement, mais des responsables russes anonymes ont rappelé que la Russie avait déjà rejeté un précédent ultimatum de 50 jours. Ils dénoncent une diplomatie de la menace et réaffirment leur préférence pour des négociations sans conditions préalables.

En réponse, la Russie a intensifié ses frappes sur l’Ukraine, causant des pertes civiles. Cette escalade est perçue comme un rejet clair des pressions américaines.