Haïti pose le problème de la couverture universelle en santé !

Haïti pose le problème de la couverture universelle en santé !

La République d’Haïti participe, du 21 au 26 mai 2018, à Genève en Suisse, à la 71e Assemblée mondiale de la santé. C’est la ministre de la Santé publique et de la Population (MSPP), Marie Greta Roy Clément qui a représenté Haïti à cette activité, tout en profitant de l’occasion pour poser le problème de la Couverture universelle en santé (CSU).

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En tant qu’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette Assemblée a réuni, notamment, des représentants des États membres de l’institution, question de poser le problème sanitaire dans le monde et d’en dégager des perspectives.

La couverture universelle en santé a été le fil conducteur de l’allocation de la titulaire du MSPP, Dr Marie Greta Roy Clément. « En ce moment où le monde se transforme en un village, partager nos richesses et aussi nos souffrances est une nécessité », a signalé la ministre, exprimant son regret, dans ce contexte de solidarité, de la non acceptation de Taïwan aux travaux de l’Assemblée à titre d’observateur.

Tout au long de son discours, Madame Cément a plaidé pour une approche inclusive en matière de couverture universelle en santé. En effet, comment respecter l’engagement de couverture universelle en santé, si on ne met pas en place des systèmes de santé solides, efficaces et bien gérés répondant aux besoins de santé prioritaires au moyen de soins intégrés centrés sur les personnes ? Peut-on réellement parler de couverture universelle alors que l’accès aux médicaments et aux technologies essentielles pour diagnostiquer et traiter les problèmes médicaux est très restrictif dans certains pays? Doit-on continuer à établir des systèmes de santé avec des effectifs insuffisants de personnels bien formés et motivés pour dispenser les services et répondre aux besoins des patients dans nos pays respectifs? Ce sont notamment des interrogations de la ministre, posant le problème de la couverture universelle en santé.

« Santé pour tous : s’engager pour une couverture universelle, Haïti y souscrit fermement et tient à affirmer son adhésion pleine et entière pour que ce processus de transition vers un accès universel se fasse dans les meilleurs délais », a-t-elle affirmé. Et, pour donner le ton, Haïti a déjà entamé des démarches pour la mise en place du PES avec emphase sur les soins de santé primaire, la mobilisation de ressources humaines en quantité et en qualité et l’érection de nouvelles infrastructures sanitaires, a-t-elle poursuivi. La ministre Greta croit qu’un monde plus sain et plus équitable avec plus de justice sociale est possible avec la CSU, si on parviendra à mettre en place des systèmes de santé résilients et proches de la population.

Notons qu’au terme de la 71e Assemblé mondiale de la santé, un engagement international et solidaire sera adopté, ceci marquera un tournant dans la façon de fournir des soins aux populations.

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