Le Secrétaire d’État à la sécurité intérieure des États-Unis Alejandro Mayorkas, en visite en Floride ce lundi, a défendu le programme de libération conditionnelle permettant à jusqu’à 30 000 migrants d’Haïti, du Nicaragua, de Cuba et du Vénézuela d’entrer légalement aux États-Unis chaque mois.
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En conférence de presse, ce lundi, au Little Haiti Cultural Center, avec la mairesse de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, l’officiel américain dit ne pas comprendre que « les États attaquent une solution au problème dont ils se plaignent ».
Pour justifier le programme, Mayorkas a cité des données publiées la semaine dernière par le Département de la Sécurité intérieure, selon lesquelles la quantité de personnes voulant entrer aux États-Unis par la frontière avec le Mexique a diminué de 97%.
Les personnes qui passent par l’initiative, ajoute Mayorkas, sont éligibles pour une autorisation de travail dans le cadre de leur approbation. Les autorités américaines n’auront donc pas à recourir aux ressources locales pour les soutenir. Les décisions de libération conditionnelle sont prises au cas par cas, argumente-t-il.
La Floride et 19 autres Etats américains ont intenté une action en justice par devant le tribunal fédéral du Texas contre le programme qu’il considère comme une violation de la loi fédérale sur l’immigration. Le juge Drew Tipton en charge du dossier devrait se pencher sur la question le 25 avril prochain.
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