Infrastructures : le MTPTC dans le viseur d’une vingtaine de PME pour non-paiement

Infrastructures : le MTPTC dans le viseur d’une vingtaine de PME pour non-paiement

Regroupées en forum, des firmes de construction dont Mathieu et Fils construction (M&F), Firme d’Etude, de construction et de supervision (FECOSEP), Expertise de travaux et de construction (ETC S.A), entre autres, adressent une pétition au ministre des travaux publics, transports et communications (MTPTC), l’ingénieur Rosemond Pradel, pour exiger le paiement des travaux réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Entretien Courant FER–MTPTC/Cp-083/ 20-21 dans les différents départements du pays, exceptés l’Ouest et le Nord’Ouest.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

« Les PME travaillant au Programme d’Entretien Courant FER–MTPTC/Cp-083/ 20-21, sensibles à cette situation lamentable qu’elles connaissent à longueur de journée, se voient obligées d’exercer ce recours hiérarchique dans l’objectif de vous demander, Monsieur le Ministre, de passer des ordres nécessaires aux autorités concernées par la résolution de ce problème en vue de diligenter le processus de paiement au bénéfice des PME pour leur permettre de rétablir leur identité perdue ; plus particulièrement leur personnalité à l’égard de leurs ouvriers, fournisseurs ou usuriers », lit-on dans cette pétition.

Le PDG de la FECOSEP, également coordonnateur du forum, ingénieur Alincks VENTURE regrette que plus d’un an après la remise de ces travaux le MTPTC tarde encore à honorer ses engagements vis-à-vis de ces petites et moyennes entreprises.

« Nos études et nos contrats ont été validés par les institutions compétentes suite à un appel d’offres du ministère. Les contrats ont été exécutés en bonne et due forme. Maintenant il faut nous payer, car nous avons aussi des redevances à satisfaire » a lâché ingénieur VENTURE, dans une entrevue accordée à un rédacteur de Haïti 24.

L’ingénieur VENTURE n’écarte pas la possibilité de mener le dossier par devant le conseil national des marchés publics et de saisir la Cour supérieur des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA), si le titulaire du MTPTC continue de faire la sourde-oreille.

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'un *