Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Selon les résultats d’une étude publiée, ce mardi, par le New England Journal of Medicine (NEJM), le nouveau coronavirus découvert en Chine, en décembre de l’année dernière, peut survivre dans l’air, en dehors du corps humain et sur des surfaces diverses comme le coronavirus qui a provoqué le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère).

Cette étude, menée par des scientifiques des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC), de l’Université de Californie à Los Angeles et de Princeton, pourrait expliquer la propagation rapide du virus par les personnes asymptomatiques à un autre.

En outre, les chercheurs ont aussi prouvé que le nouveau coronavirus pouvait survivre des heures, voire deux, trois jours sur des surfaces en plastique “ou en acier inoxydable, et jusqu’à 24 heures sur du carton”.

Soumis à des critiques lors de sa publication, d’autres scientifiques ont jugé que l’utilisation d’un nébulisateur, pour diffuser le virus dans l’air ambiant au cours de la recherche, risquait d’augmenter “artificiellement” l’ampleur de la contamination par voie aérienne. Car par cette technique, des traces du virus sous forme d’aérosol, c’est-à-dire de particules suspendues dans l’air, survivent pendant trois heures.

Par ailleurs, il est à noter que le nouveau coronavirus, Covid-19, se transmet principalement par des micro-gouttelettes expulsées par des personnes contaminées lors des éternuements ou lorsqu’elles toussent. A préciser que sous cette forme, qui est différente d’un aérosol, le virus ne survit que quelques secondes.